Caractère

Rongé de haine, de jalousie et de remords, Oswald est un loup aigri, reprochant constamment des choses à son entourage. À cause de son vécu et de ses crimes commis, sa vie actuelle n’est pas un choix expliquant la colère continue de ce loup qui n’a jamais été libre de ses choix. Emprisonné éternellement dans une envie sanguinaire envers les autres, Oswald est devenu très réservé et cruel envers avant tout soi-même. Ayant apprit à ne plus jamais croire en quiconque, il est très rare de le voir tisser des liens avec qui que ce soit. Sa conception laide du monde ne l’aide pas à retrouver espoir en une quelconque existence paisible et il est désormais convaincu que chacun chercherait à le nuire.
Dénué de toute empathie, la brute à tête blanche est violent dans ses gestes et n’a pas peur de blessé. Tranchant dans ses paroles, le loup n’a pas de fond méchant à l’origine, mais son coeur a tellement été consumé par la rancoeur et vidé par l’absence d’amour en son égard qu’il en a perdu toute notion. Oswald a grandi dans un environnement qui le laissait toujours en second plan à cause de l’ignorance de Mère Nature en son égard, et le mâle n’a jamais eu l’occasion de faire ses preuves ou de réussir à aboutir à quoi que ce soit malgré ses grandes ambitions.
Éternel raté, ce n’est pas que la brute a de mauvaises intentions qu’il va forcément réussir à mettre en place ses idées mal placés. Il a échoué à de nombreuses reprises ses tentatives de prouver qui il était ou même ses plans « machiavéliques ». A présent, il ne s’engage dans rien et refoule sa convoitise au plus profond de lui, bien décidé à se venger quand l’heure sera venue.
Oswald est un érudit particulier. Ses pensées sont confuses et rarement très approfondies, et pourtant, c’est un penseur avec une vision de la vie bien particulière. En conclusion, il excelle très bien dans tout ce qu’on lui demande de faire. Il ne peut se servir de son intelligence raisonnée tellement ses émotions négatives lui embrouillent l’esprit. En bref, sa vue du monde n’est masquée que par ses tourments personnels, le rendant foncièrement mauvais envers les personnes autour de lui.

Pouvoirs

Qu’on lui coupe la tête !

Suite à ses expériences magiques vaines, Oswald se sert de cet échec de métamorphose pour continuer à l’exploiter et en faire sa force. Le collier en métal indique la section de son corps brun avec sa tête blanche. En effet, la particularité de ce loup est de pouvoir faire tomber la tête de son corps lorsqu’il le souhaite, sans aucun dommage. Cette section du corps coupée, elle devient indépendante et se métamorphose en une ou plusieurs créatures dépendamment du score du dé en situation de combat. Plus généralement, il utilise des petits animaux pour traquer des proies ou observer les alentours. Il n’a pas de véritables inconvénients à utiliser cette capacité, à part de s’assurer de la protection de son corps inactif pendant sa métamorphose. Sa partie brune, certes encore contrôlable, reste tout de même impossible à diriger si dénue des sens qu’offrent la tête. Après cela, l’animal doit retrouver son corps pour reprendre sa forme initiale ou, si un incident se passe, la tête repoussera après un long moment.

Émanations putrides :

Le pouvoir de saison n’est pas activable sans la section de la tête et il est lié avec la putréfaction. Lorsque que la partie blanche est détachée du reste de l’entité, on remarque qu’on ne peut pas voir l’intérieur du corps d’Oswald. En effet, le collier est une sorte de « capuchon » et son métal recouvre également l’intérieur de la gorge du loup. Cette plaque interne, mise à nue lors de la décapitation volontaire, est arborée de fines fentes circulaires d’où émane une vapeur très toxique à tout être vivant l’entourant. Les plantes ne résistent pas mais le nuage n’est pas mortel pour les grosses entités tel les loups. Ils seront très handicapés par les effets du poison, plus ou moins forts selon la quantité qu’ils inhalent. Ce n’est qu’après un laps de temps de courte à moyenne durée que les émanations quittent le sang de leur proie. Ici non plus, Oswald ne connaît pas d’inconvénients mais ce pouvoir requiert d’utiliser l’autre, le mettant dans une position qui demande une certaine réflexion. Le loup doit alors utiliser ses talents de stratège pour réussir à utiliser ses pouvoirs convenablement.

Physique

Le physique d’Oswald est son plus grand handicape dans la vie. Toujours martyrisé pour ressembler à un parfait bâtard entre 2 lignées Logarius, le loup n’a eu aucun choix de mener une vie difficile. Son pelage simple est d’un unique brun bistre, tirant sur un marron encore plus marqué aux extrémités : les pattes ainsi que l’arrière train. Ses longues griffes d’or sont la rare signature de la famille sur lui. L’unique contraste de cette sobriété est la tête et le haut du coup d’un blanc parfaitement immaculé. Ce visage, plus digne d’un Cainhurst et non pas d’un pur Häagren est la cause de tous ses soucis. Un unique trait d’or souligne ses yeux cernés avant de longer le fin museau orné d’une truffe pâle. Son regard noir aux iris de jade tranche cette pâleur parfaite. Du côté droit, des balafres recouvrent l’œil ainsi qu’une bonne partie du visage, affaiblissant sa vue sans pour autant le rendre borgne. Ses oreilles sont fines et recourbées tel un doberman à qui on les aurait coupé.
Grand, musclé et élancé, Oswald est robuste et impose. Il n’est très fourni au niveau du pelage qu’uniquement de la partie blanche du cou et de l’arrière train, compensant son absence inexpliquée de queue. Sectionnant les deux couleurs oxymores, un lourd collier en métal serre son cou. Lourd, l’armature est noire et striée d’or, finit par un ornement du même métal précieux qui laisse pendre en son bout la fidèle croix.

Spoiler:

Histoire

Oswald grandit parmi les héritiers royaux des Logarius aux côtés de son unique frère Vincent, avec lequel il n’a jamais pu s’entendre. Totalement délaissés par leurs parents, les deux frères n’ont jamais pu acquérir une éducation digne de ce nom. Enfants, la différence entre les fils était déjà marquante : Vincent l’aîné arbore fièrement toutes les caractéristiques physiques de la famille Häagren, tandis que Oswald est héritier d’un visage des Cainhurst bannis. Déjà délaissé par ses anciens qui préféraient acclamer son frère, le benjamin vécu une enfance plus que pénible. En grandissant, il apprit que son frère avait des chances de devenir roi et en montrait un intérêt puissant. Oswald, quémandeur du même pouvoir royal, n’a jamais eu la chance d’effleurer la possibilité d’atteindre ce statut. Entraîné pour devenir le Stratège de l’armée, il n’oublia jamais la jalousie profonde et classique envers son frère, envers il n’avait ressenti que purement aversion depuis sa tendre enfance.

Lorsque Vincent fut banni du clan, Oswald vit s’offrir devant lui un immense couloir libre d’accès au trône. Hâtif de pouvoir faire ses preuves et d’enfin détenir le pouvoir qui lui revenait tant, toute sa famille lui fit comprendre que ce rêve ne restera qu’éternelle fiction. À cause de son visage semblable à ceux des bannis, il lui était à jamais impossible de monter sur le trône. Déchiré, Oswald vit le projet d’une vie détruit sous ses yeux. Le jeune poursuiveur d’ambitions impossibles en perdit son innocence et son ignorance, et il décida de le faire payer à ceux qui lui en avait empêché. S’accablant sur la pratique de ses pouvoirs de régénérescence des corps et de métamorphose, il tenta de fusionner les deux afin de changer l’apparence de son visage. Mais changer ses propres gênes en faisant pousser des bois de cerf  ou de se brunir n’était pas aussi simple qu’il ne le pensait, et toutes ses tentatives ne furent qu’échecs cuisants. Sa tête continuait de se disloquer de son corps et au lieu de changer de couleurs, elle se transformait en serpent ou en quantité astronomique de vers de terre.

Accablé par de pareils échecs qui auraient pu le permettre d’accéder au trône, Oswald fut rongé par une haine encore plus puissante. Prêt à faire n’importe quoi, il vint à se lier au seul individu ayant réussi à nuire aux Logarius jusqu’alors : Karup Syagrius Logarius, l’ancien banni et actuel exécuteur. Obéissant au pied de la lettre chacun de ses ordres, Oswald prit du temps à comprendre que le puissant omniscient de faisait que de se jouer de lui et ne l’aidera jamais à faire un coup d’état envers la royauté. Trahi une fois de plus, Oswald en perdit la raison et devint fou pendant un long moment. À cause de son hérésie, le traître de sa famille fut banni à son tour et envoyé en exil sur les terres de Four Seasons.

Errant sur ces nouvelles terres, Oswald cherche à se faire un nom et ne plus être le parfait abruti aveugle qu’il était autrefois. Mais le loup ne se rend pas compte de la colère qui voile sa vision. Au courant de la présence d’autres Logarius en ce monde nouveau, son idéal serait d’assassiner l’actuel héritier du trône : Sullivan, mais il ne pourra jamais revenir si pareil meurtre serait commis. Ignare des enfants de son frère, il n’est que très peu au courant de l’existence de Viehrs et ne serait pas heureux de croiser son chemin.