➤ Pouvoirs :
La mort dans la têteHeimdall peut , instinctivement, reconnaitre les loups qui n'ont pas fait un deuil. Il sent cette douleur et peut savoir, sans même avoir connu et/ou vu le loup décédé, qui il est. Cela est immédiat et agit comme des visions dans sa tête. Il doit être assez proche physiquement du loup en deuil pour pouvoir voir cela.
Il peut ensuite choisir de former ou non une illusion du proche décédé et le manipuler à sa guise dans une certaine limite. Il pourra par exemple le faire bouger, mais pas le faire parler puisqu'il n'entendra pas sa voix dans ses visions. Il ne peut pas faire vieillir un loup au delà de son âge de mort mais pourra le montrer plus jeune qu'au moment de sa mort si le loup endeuillé l'a vu plus jeune.
Ces visions sont si réalistes qu'on dirait que les loups sont encore en vie, on ne peut simplement pas les toucher, ni sentir leur odeur.
Mais à partir du moment où le loup endeuillé se rend compte qu'il s'agit d'une illusion, celle ci devient plus faible, et fini par disparaitre. Cet effet n'est pas efficace avec les loups non concernés par le deuil. De même, il ne peut pas tenir l'illusion trop longtemps, pour la faire vivre il doit en effet puiser dans ses réserves d'énergies. La consommation de l'illusion est lente mais au bout de trois heures, elle disparait et Heimdall perd conscience par manque d'énergie.
En bref: il peut capter le souvenir de loups morts et les matérialiser sous forme d'illusions hyper réalistes jusqu'à ce que le fait qu'il s'agit d'une illusion soit deviné.
humidité dans la peauHeimdall peut gérer l'humidité dans l’atmosphère. Il peut donc l'augmenter, alourdissant l'air, ou la diminuer, asséchant l'air. Quand il l'augmente fortement, il pleut. Cependant la pluie qui tombe à cause de son pouvoir n'est pas une pluie à base d'eau ordinaire, cette pluie là n'apporte rien à la terre, et n'a pas de quoi hydrater un loup. Quand on tente de la boire, on la sent, mais elle n'a aucun gout ni minéral, rien. Quand il l'assèche fortement, l'eau contenue dans le sol en surface peut partir.
Cependant, aller à ces deux extrémités le rend extrêmement vulnérable, car l'influence qu'il aura dans l'air autour de lui influencera également son corps. C'est à dire que s'il assèche trop l'air, il se déshydrate par la même occasion. De plus, s'il augmente trop le taux d'humidité, l'eau de son corps augmente, remplaçant le sang et tout liquide de son corps. Forcer ces extrémités peut le tuer. De plus, il ne peut pas agir sur une grande distance. Son pouvoir n'a d'effet que dans un rayon de 10 mètres autour de lui.
Il se sert notamment de ce pouvoir en combats, car les variations d'humidités fatiguent beaucoup. Lui seul n'est pas touché par cette fatigue.
➤ Physique :
Heimdall est un loup massif pourvu de deux ailes. La moitié gauche de sa tête est comme fondue, brûlée à l'époque où il ne faisait partie d'aucun clan et qu'il était vulnérable au feu. Il est donc aveugle de ce côté là. Il avait à l'origine une grande crête argentée qui descend jusqu'au garot, qui a été diminuée de moitié à cause de sa brûlure. Elle est cependant toujours abondante sur son cou. Ses ailes argentées sont plutôt orangées, couleur feu, sur la partie supérieure. Quand il est né, toutes ses plumes étaient pourtant argentées. Il pense que ce changement de couleur est dû à l'exposition au soleil.
Son corps est principalement cendré, ses pattes devenant progressivement rouge. On retrouve ce rouge au niveau de sa queue. Cette dite queue est plus petite que la moyenne, ayant été sectionnée lors d'un combat. L'oeil valide est ambré alors que l'oeil aveugle est d'un gris pâle et vide.
- Image :
➤ Caractère :
Heimdall adore la castagne. Il ne dira jamais non à un bon vieux combat comme il les aime. Quand il voit une bataille, il se jette volontiers dans la mélée pour en découdre avec l'adversaire. Cependant cela ne signifie pas qu'il est dénué de raison. Il sait faire la part des choses et voir les enjeux quand il y en a. Quand il vois que c'est du sérieux, il perd ce côté joueur, au profit de son côté stratège. Il évalue l'adversaire et agit en conséquence.
Il n'est pas arrogant, il n'a pas besoin de ça pour montrer aux autres ce qu'il est. Il roulera toujours bien des mécaniques devant les louves mais n'est pas lourd et saura accepter les refus. C'est un bourrin au combat mais il est doux avec ceux qu'il aime.
Avec les étrangers, il préfère être neutre, le temps de savoir si le loup en face de lui représente une menace ou non. S'il s'avère qu'il le considère comme une menace, Heimdall se fera plus froid.
Il peut faire preuve de patience, mais comme tout le monde, Heimdall a ses limites, s'il est dans son mauvais jour, si on l'agace trop où s'il ne supporte pas le loup en face de lui, il montrera les crocs, que ce loup soit de son clan ou non.
C'est un loup fidèle et loyal, il ne trahira jamais son clan, il a un sens de l'honneur très développé et rendra toujours ses dettes.
➤ Histoire :
Heimdall n'est pas un loup né sur ces terres. Il vient du nord et a été amené ici quand il était adolescent. Il resta solitaire un bout de temps avec sa famille, mais quand un terrible incendie eut raison de sa mère, Heimdall et son père décidèrent d'intégrer le clan de l'automne. Il leur fallu du temps pour prouver leur bonne fois avant de pouvoir pour de bon faire partie de la meute. Rapidement, il a développé ce gout pour la bataille et c'est tout naturellement qu'il a intégré la milice. Au départ parmis les Tueurs, il est finalement devenu soldat, et s'est rapidement fait une place parmi ses collègues. Bien qu'il est resté soldat longtemps, il était parfois envoyé à des missions de Tueurs quand la cible a abattre n'était pas un loup de pacotille. Il a été promu bêta commandant grâce aux multiples preuves d'efficacité au combat qu'il a pu donner. Tout le monde n'était pas en accord avec cette promotion, du fait des origines étrangères du loup ailé, mais il a su rabattre le caquet à certains, à sa manière. Il n'a jamais connu l'amour autre que celui de ses parents, et n'a donc aucune descendance.
➤ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) :
- Spoiler:
Le ciel était dégagé, parsemé de quelques petits nuages tâchant la voûte céleste de multiples moutons blancs. Une petite brise légère venait faire danser l’herbe sur les plaines, les feuilles des arbres bruissaient à son passage. Le vent chantait, on aurait pu croire à un recoin de paradis. Si ce n’était ce silence. Ce silence pesant qu’aucun oiseau n’osait rompre. Un grondement sourd faisait trembler la terre. Il le sentait dans ses pattes, il remua les doigts et ses griffes creusèrent de légers sillons dans la terre meuble et fraiche de la pluie de la veille.
Le vent qui venait vers lui ramenait l’odeur du souffre et du brûlé. Un incendie, plus au nord. Son cœur battit plus fort. Ses parents étaient là-bas, tous deux, endormis dans la tanière tels de petits louveteaux. Il était parti chasser, et trainait derrière lui une carcasse de biche, qu’il comptait partager avec eux, dans leur tanière. Mais quand il s’était dirigé vers son refuge, tout avait crié le danger qu’il courrait en se rendant là-bas. Il avait vu les nuées d’oiseaux fuir les arbres. De la fumée se soulevait lentement, noircissant les doux moutons blancs du ciel.
Sans plus attendre, il abandonna sa biche et sauta de son promontoire, se ruant dans l’incendie. Ses parents pouvaient se défendre. Ils étaient forts, agiles, mais s’ils étaient piégés dans la tanière, c’en était fini d’eux. Tous ses repères avaient brûlé. Ne trouvant plus son chemin, tournant, sautant et esquivant les obstacles comme il pouvait, il perdait du temps. La voie des airs était inutile ici. La fumée et les arbres encore intacts créaient un toit à travers lequel il ne pouvait pas voir. Aussi il gardait ses ailes plaquées contre lui, pour les protéger du mieux qu’il pouvait.
Au bout d’un temps qui lui parut long, il trouva enfin sa tanière, et plongea la tête dedans. La fumée lui piqua les yeux, et il toussa plusieurs fois, puis se rendit compte que son domicile était vide. Il sortit. Il devait à présent trouver ses parents. L’odeur du feu cachait toute autre trace susceptible de l’aider dans sa fouille. Il hurla le nom de ses parents, se remettant à courir partout. Désespéré de se retrouver seul, dans ce monde qu’il ne connaissait pas aussi bien qu’il l’aurait voulu.
Après tout autant de temps que ce qu’il lui fallu pour trouver sa tanière, il se retrouva au cœur de l’incendie. Il se figea. Ses parents étaient là, dans la clairière. Mais ils n’étaient pas seul. Jamais il ne se serai douté que cette catastrophe ait pu être d’origine lupine. Il regarda son père, puis remarqua sa mère, allongée au sol, brûlée sur tout le flanc gauche, inerte. Un grondement de fureur raisonna en lui, son poitrail se gonfla de rage. Sans plus réfléchir, il se lança sur l’étranger entouré d’une trombe de feu. Le mordant au cou, aux pattes, à la tête, un combat impitoyable. Les coups fusaient, rageurs, vengeurs. Alors qu’il déchirait la cuisse de l’étranger, il sentit une lame de feu sur son visage. Il recula en hurlant, grognant. Il ne voyait plus rien mais sentait encore l’odeur du malfrat. Il se jeta sur lui et le saisit à la gorge.
L’assassin n’était visiblement pas habitué à se battre au corps à corps. Il ne fallut pas beaucoup plus de temps au fils orphelin de mère pour le tuer. Le mort s’effondra en même temps que son feu ravageur se tarissait lentement. Le loup ailé recula lentement, soufflant. Son visage brûlé tout le côté gauche pullulait. La peau s’y détachait en larges lambeaux. Le feu avait décheref cautérisé son œil qui avait éclaté sous la chaleur. Il ne voyait plus de ce côté-là, et ne verrai plus jamais. Lentement, il se tourna vers son père, voyant avec effroi le corps de sa mère à ses pieds. Elle qui avait toujours été belle, elle n’était à présent plus qu’un bout de chair en lambeau. Il ne sut en détacher le regard.
-Viens, Heimdall.
La voix de son père le fit lever la tête. Il ne dit rien, ne bougea pas. Et quand son père se mit à creuser, il l’aida sans rien dire. Ils enterrèrent la louve. Il aurait voulu lui offrir un tombeau de fleur, mais le feu avait ravagé toute verdure alentours. Ils restèrent longtemps là, prostrés dans la cendre. Puis, alors que la lune touchait la terre, ils se levèrent, lentement, silencieusement, et d’un accord tacite, se dirigèrent vers les territoires claniques.
➤ Codes du règlement :
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