➤ Pouvoirs :
Oreline a un pouvoir de guérison un peu particulier. En effet, celui-ci provoque un transfert de la douleur. Dû à son caractère empathique, lorsqu'elle referme une plaie, elle ressentira la douleur du canidé lui demandant son aide. Ainsi, cela l'affaiblit énormément et elle ne peut utiliser son pouvoir trop souvent, surtout si le blessé a des blessures graves. De ce fait, le temps de repos peut aller de quelques instants à plusieurs jours. Elle le vit comme un fardeau même si elle ne peut s'empêcher de l'utiliser dès qu'elle croise quelqu'un mal en point.
Son deuxième pouvoir est à l'opposé du premier. En effet, son côté empathique traduit une grande souffrance en elle, de ce fait, elle peut faire mourir la végétation dans une certaine limite. L'herbe sous ses pieds peut totalement mourir mais au niveau des arbres, elle pourra juste faire tomber ses feuilles et le faire entrer en état végétatif, même en plein été.
➤ Physique :
Oreline est une louve grande et élancée. Elle est plutôt fine, n'ayant jamais été habitué à manger à sa faim avec les parents qu'elle a eut. Son pelage est épais et bicolore. Au niveau dorsal, elle sera d'un roux foncé, tandis qu'au niveau ventral elle sera plutôt de couleur sable. Ses yeux sont d'un vert profond. Sous celui-ci, elle possède une plaie qui ne s'est jamais refermé, souvenir de son passé. Son museau est d'un noir cendre. Au niveau de son train arrière, elle possède trois marques vertes en forme de losange, vert qui rappelle celui de ses yeux. De cette même couleur, elle en possède une autre marque au niveau de sa queue, sous forme de deux flèches. Au niveau de ses pattes, elle a sur sa patte arrière gauche, deux marques dorées, comme si elle portait des bracelets mais il s'agit juste de son pelage, et sur sa patte avant gauche, elle possède une autre marque, dorée elle aussi, avec trois ronds encerclées d'une forme étrange. Entre son œil et sa cicatrice, elle a aussi une tâche dorée, ainsi que sur le bord de ses deux oreilles.
- Image:
➤ Caractère :
Oreline est une louve empathique. Elle ressentira toujours les sentiments du canidé face à elle. Cela fait d'elle une louve très compréhensive et d'une très bonne oreille pour toutes les âmes en souffrance mais, à l'intérieur d'elle-même, c'est un vrai champ de bataille. Sa souffrance est telle qu'elle parle peu, elle préféra le silence à une parole sans réflexion. En même temps, elle doit supporter sa souffrance à celle des autres, ce qui n'est pas mince affaire. Ainsi, à force de trop de souffrance psychologique, elle est devenue assez solitaire afin d'éviter de ressentir ce que ressentent les autres mais si elle doit croiser le chemin d'un autre loup, elle préféra que celui-ci lui parle de lui plutôt que l'inverse. En effet, elle a trop peur de craquer en parlant de son passé. Malgré cela, si dans le cadre de son rang de guérisseuse, quelqu'un venait à elle, sa porte sera toujours ouverte et elle aidera n'importe qui, n'importe quand, même si elle vient juste d'utiliser ses pouvoirs, elle préféra s'affaiblir encore plus et récupérer ensuite plutôt que de laisser le canidé sans soins.
➤ Histoire :
L'histoire d'Oreline n'est pas des plus facile. En effet, son enfance est sombre et c'est de là que ses pouvoirs sont sortis et sont devenus ce qu'ils sont aujourd'hui.
Ses parents étaient des loups cruels envers elle. En effet, elle était leur unique enfant mais ils semblaient ne l'avoir jamais désiré, ni même n'avoir jamais rien ressentie envers elle à part de la haine. Ils s'amusaient à l'humilier psychologiquement et physiquement à cause de son côté empathique. Chaque jour qui passait, elle avait le droit à des réflexions ou des surnoms tel que "la faible", "tu fais pitié", "nous ne t'avons jamais voulu", "tout ces efforts pour avoir un enfant tel que toi",... Ainsi, elle devait s'adonner à toutes les tâches afin de satisfaire ses parents et être épargnée pendant quelques heures.
Durant ce temps de liberté, elle partait découvrir l'étendue des territoires de l'automne. Régulièrement, elle croisait quelqu'un avec qui elle parlait mais, avec l'histoire du monde, souvent ces canidés souffraient, même ceux qui ne laissaient rien paraître. Et cette souffrance, au vue de ce qu'elle vivait au jour le jour, elle commença à la ressentir de plus en plus, se montrant compréhensive de ceux qui avaient perdu les leurs, qui s'étaient battus pour l'avenir...
De là, son premier pouvoir apparue, celui de la guérison. Fière, elle prévenue ses parents dans la minute qui suivie. Ce fut une erreur épouvantable pour elle. Quand ils apprirent son pouvoir et les conséquences qu'ils pouvaient avoir sur elle, ils lui rirent au museau. Pour eux, être guérisseur c'est être faible, ils espéraient avoir un enfant qui aurait des pouvoirs lui permettant de se battre. Mais ce ne fut le cas. Son père prit alors une décision que sa mère valida : lui donner une éducation plus dure pour la rendre plus forte. C'est là que l'humiliation physique commença. Ils commencèrent à la battre. C'était le début de l'enfer pour Oreline.
Arrivée quasiment à l'âge adulte, ses parents vieillissant mais ne changeant guère l'éducation qu'ils lui donnaient -même s'ils étaient plus faibles et que leurs coups n'étaient plus aussi vigoureux et violents qu'à l'époque-, ils décidèrent, encore une fois, de lui donner une correction. Mais ce jour-là, étaient le jour de trop, autant pour Oreline que pour eux. La fin était proche et, alors qu'ils allaient commencé, Oreline n'en pouvant plus de vivre ça tous les jours se mit à hurler et à pleurer si fort que la végétation sous ses pattes retourna à l'état de poussière et tous les arbres se trouvant autour d'elle, perdirent leurs feuilles en un instant. Il eut tout un cercle autour d'elle où la végétation n'était plus, comme si l'automne était passé non pas en plusieurs mois mais en un instant.
Ainsi, son deuxième pouvoir venait de faire son apparition mais ne le contrôlant pas encore et venant d'effectuer un énorme effort, elle s'évanouie.
Quand elle rouvrit les yeux, elle vit son père étalait au sol et sa mère à ses côtés en larmes. En la rejoignant elle se rendit compte que son père venait de mourir. Devant ce spectacle, elle ne versa pas une larme jusqu'à ce qu'elle ressentit la souffrance de sa mère. Cette dernière se retourna vers Oreline et lui adressa un regard noir, emplie de haine. Elle prenait sa fille pour responsable de ce qui venait de se passer, que l'apparition si soudaine de son pouvoir avait surpris son père et devant son âge avancé, il fit une crise cardiaque.
Après cet événement, sa mère ne lui adressa plus la parole mais elle arrêta aussi de la battre, ce qui convenait très bien à Oreline. Les années passèrent et sa mère finit par décéder sans lui adresser une seule parole avant de mourir, seul un regard haineux hante encore les souvenirs de la louve.
Aujourd'hui, elle est devenue officiellement guérisseuse de son clan mais se mélange peu aux autres.
➤ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) :
Le temps était clair et dégagé. Peu de nuages venaient troubler le bleu du ciel. L'air était frais et une légère brise venait soulever le pelage d'Oreline. Le sol était déjà couvert de feuilles mortes et sur les arbres, il n'y avait quasiment plus de feuilles, le peu qu'ils en restaient, étaient devenues complètement brunes. À chaque pas, les feuilles craquaient sous ses pattes, sensation qu’elle appréciait particulièrement, c’était agréable et réconfortant.
Son pelage, si pâle, le paraissait encore plus en cette saison. Son pelage s’était légèrement foncé et son poil devenait de plus en plus épais pour faire face à l’hiver.
Oreline avançait sans conviction. Elle s’était mise en marche sans savoir vraiment vers où elle se dirigeait, sans but. Elle souhaitait seulement marcher, marcher encore et encore, jusqu’à réussir à retrouver une pensée claire et cohérente. Cela lui arrivait de plus en plus régulièrement, ces moments, ces moments où elle perdait patte. Elle se mettait à repenser à son passé, à comment elle aurait pu changer les choses, comment elle aurait pu éviter tout cela, toute cette souffrance, comment elle aurait pu rendre fière ses parents. Et après quelques minutes de flottements, où elle fixait un point avec un regard froid et vide, elle revenait à elle, emplie de colère. Elle leurs en voulait, ils avaient été ses parents mais ils lui avaient fait tellement mal, comment pourrait-elle un jour seulement les aimer ? Devant cette idée, elle préférait fuir plutôt que de chercher une réponse à cette question. Ainsi, elle partait marcher, parfois pendant des heures puis finissait par retourner chez elle, presque instinctivement, sans même y réfléchir, quand les forces commençaient à lui manquer.
Une fois chez elle, elle craqua, comme à chaque fois, et se mit à pleurer de toutes ses forces. Elle avait besoin de ça, d’extérioriser ce qu’elle ressentait afin d’apaiser la douleur de son cœur…
➤ Codes du règlement :
Validée par Avy !
Accueil
