Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Un lac apaisant paraït-il... (Feat Seira)
Invité
Invité
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Lun 26 Déc 2016 - 18:36

  • Skull
  • Seira
Un lac apaisant paraÎt-il...
En tant que Libre-Lune, Skull avait pu entendre les histoires les plus essentielles pour comprendre l'histoire des clans... Ou tout du moins l'essentiel.
Et donc, ayant toujours eu un penchant très particulier pour l'eau et notamment pour la notion métaphorique et purifiante qu'il lui trouvait, il était impératif pour Skull de venir admirer ce lac qui portait l'une des plus belles légendes que le loup noir ait pu entendre de sa misérable vie.
Il était à la fois content de s'y rendre et en même temps... Frustré.
Frustré par cette envie dévorante, cet appétit instable, qu'il ne parvenait pas à contenir... Par cette faim des songes, cette soif de cauchemars qui lui était propre et qui lui grignotait progressivement sa santé mentale.
L'envie de plonger dans cette mer des vices de l'esprit était si forte qu'il pouvait presque sentir son fidèle attrape-rêve frémir contre son torse.
Si intense, ce frisson de manque... Qu'il en crèverait presque.
Et il se détestait chaque seconde de le ressentir, ce foutu manque.

C'est ainsi qu'il éprouva un soulagement immense lorsqu'il sentit les premières effluves humides du lac venir lui titiller son museau pourtant camouflé derrière son crâne... Une odeur fraîche, purifiante et étrangement...
Légère?
Saine?
Paisible?
Il ne saurait le dire... Cependant, il pouvait être certain de l'effet bizarrement positif qu'il produisait sur lui.
Oui, cet endroit dégageait une sorte d'aura presque bienveillante, même pour les étrangetés comme lui... Comme si pénétrer en ce lieu chargé d'histoire et de mythes constituait déjà en soit un pas vers une certaine forme de sagesse... Le serait-il un jour?
Skull l'espérait de tout son coeur.

Accélérant son pas comme un enfant, il déboula dans ce sous-bois dont le seul bruit perceptible était les clapotis que faisaient les remous de l'eau contre la roche et les racines des arbres, malgré la nuit qui avait désormais enveloppée Fours-Seasons rapidement à cause de la mauvaise saison, l'endroit était magnifique: Malgré l'absence de feuillage aux arbres, le Libre-Lune devinait ce dernier comme étant normalement très verdoyant et agréable à l'oeil, en totale adéquation avec le bleu dont ce lac devait être constitué.
Malgré sa manie de tout masquer et de tenter au mieux de réfléchir avant de ressentir, Skull ne put réprimer le sourire joyeux qui prit place sous son masque: C'était décidé, il adorait cet endroit!
Simple, mais chargé d'histoire.
Merveilleux.

Porté par son envie de goûter à cette éphémère mais délicieuse tranquillité, le loup noir s'approcha de l'eau, de plus en plus... Allant jusqu'à approcher son crâne dessus: Ses lourdes plumes vinrent même titiller la surface de l'eau claire et presque glaciale.
Il était tenté... Furieusement tenté.
L'eau n'était pas profonde et puis il n'y avait pas vraiment de courant, elle lui arriverait à peine aux genoux, il pouvait bien un peu se tremper les pattes.
Oui, il pouvait bien...

Car cette manie de brimer à tout prix sa nature avait mené Skull a une attitude mortelle: Elle l'avait mené à se brimer tout court, y compris pour ses envies ou désirs les plus basiques, même sans arrière pensées.
La paranoïa face à lui-même l'avait doucement atteint sans qu'il ne s'en soit rendu compte.
C'est pourquoi il soupira, posant juste son crâne contre la surface en fermant les yeux, goûtant le frisson glacé qui vint parcours son corps lorsqu'il entra en contact avec l'eau.

C'était drôle mais... Ici, au plus près du lac, Skull pouvait presque croire qu'il entendait l'esprit d'un certain loup promener son regard ici...


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Seira
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Seira
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Lun 26 Déc 2016 - 20:17


    La journée avait été longue, malgré le soleil éphémère condamné par l’hiver et la mort, sa fidèle compagne, jonglant entre les perpétuelles demandes des printaniers avide de savoir, les paresseux qui dédaignent à s’en aller guérir la vie des plus faibles pour leurs permettre de continuer la leurs en toute quiétudes et ses braillards qui ne cessait jamais de cavaler partout où Seira poussait les pattes. Ses boules d’énergies étaient la chose la plus épuisante dans les journées de la jeune bêta qui ne voyait en eux que le reflets d’une enfance gâcher en espérance et en rêve assouvit. Pourtant, quand elles les regardaient dormir, elle enviait les autres d’avoir eu la chance d’avoir de tels enfants à border, à cajoler, à câliner. La blonde eut un mince sourire pour sa tante qui lui jeta un regard tendre avant de poser la tête sur ses pattes, elle aussi épuisé par ses trésors qui enchantait sa vie.

    Seira quitta la tanière, lui adressant un dernier regard emplie d’amour comme de regret elle s’en éloigna à pas feutré pour ne pas réveiller ses cousins qu’elle aimait malgré toutes les bêtises dont ils étaient capable, pour accueillir la nuit et son silence. L’hiver était cruel, s’insinuait dans toutes les saisons malgré la barrière magique qui les protégeait, endormais sa magnifique saison, dépouillait les arbres de leurs ramage coloré, assassinait les fleurs aux milles senteurs comme les enfants née à la mauvaise saison. Fort heureusement, Seira n’aurait pas de perte à déploré cette année, car aucune louve n’avait eu l’idée d’engendrer sa descendance à cette période de l’année. Il n’y avait que les hivernaux pour penser à mettre bas en pleins milieu d’une de leurs tempêtes de neige.

    Se joyant à la patrouille de nuit qui, c’étant reposé la journée pour parcourir le printemps de nuit, la louve coloré proposa de parcourir quelques heures les berges du lac de Sherkaan qui était déjà bien enfoncer dans les terres chatoyantes sans que la fatigue de la journée n’entache sa vigilance. La petite louve étant leurs supérieurs, les veilleurs avaient docilement accepté. Si les veilleurs travaillaient par duo quand ils longeaient les frontières, il redevenait solitaire quand il s’agissait de parcourir l’intérieur des terres, c’est pourquoi Seira se rendit seule aux lacs printaniers où elle put admirer dans un profond silence le reflet argenté de la lune sur les eaux rendu noir par la nuit sans étoile qui s’étendait au-dessus de sa tête. La lune apparaissait et disparaissait par intermittence derrière d’épais nuage, surement venu tout droit d’Automne, mais comme il ne troublait en rien la quiétude de ce lieu Seira accepta paisiblement leurs présences. Jusqu’à ce qu’une brèche dans leurs formations ne laisse passé un rayon blanc droit vers les berges nacrées où se tenait un individu sombre.

    La bêta fronça les sourcils, les loups noirs étaient rare dans son clan, elle ne était l’une des rares représentantes et les couleurs chatoyante qui parcourait son pelage fait d’ombre et de ténèbres contrastait férocement avec les pelages mornes et unis des hivernaux. La blonde ne réfléchit pas plus longtemps, si elle n’arrivait pas à distinguer la personne présente en contrebas, alors elle ne devait pas rester indéfiniment à sa place en réfléchissant – le moyen le plus rapide et le plus sûr pour découvrir l’identité de quelqu’un étant d’aller lui adresser la parole, c’est ce qu’elle entrepris de faire – elle ne chercha cependant pas à se cacher. Mettant patte à terre et s’approchant de cet être d’ombre qui lui tournait le dos, Seira marcha d’un pas sûr et déterminer qu’on pouvait retrouver aisément dans le regard austère qu’elle portait droit devenant elle.

    - Que fais-tu là ?

    Elle avait fait halte juste devant l’eau du lac qui, malgré ses nombreux remous, d’arrivait pas à lui lecher le bout des pattes. Une petite brise souffla, faisant danser ses mèches échevelées autour d’elle, mais son regard resta fixé sur cet inconnu qu’elle, malgré la proximité, ne reconnue pas. Elle avait beau le détaillé du retard, laisser ses grands yeux clairs trainé sur le crâne ocre ou ses longues plumes, mais il ne lui dit rien. Même son odeur, mince odeur de poussière emportée par le ruissèlement de l’eau sur son corps, ne lui permit pas de mettre une origine sur cet être chimérique. « Cela risque de devenir une habitude de rencontrer des gens sortant tout juste d’un bain purificateur », songea la louve coloré en se souvenant de sa dernière rencontre.

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