Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Ne renie plus la voix de ton coeur [feat. Glycenne]
Akasan
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Dim 5 Juin 2016 - 17:36



Ne me mens pas, reste juste fidèle envers toi même


Il souffla doucement. Le froid glaçait ses os, mais il ne bougerait pas. Il était là parce qu'il savait qu'elle viendrait, à un moment ou un autre. Peu importe le temps qu'elle prendrait, il resterait là. Même si le vent le percutait. Même si la neige le gelait. Il savait qu'il était temps.
Le loup bleu plissa les yeux. Un soupir lui échappa. La poudreuse se déposait par couches autour de lui, mais il ne serait pas enseveli. Le printemps arrivait, et des fleurs éclosaient à peu près partout dans ce froid paysage. Elles étaient aussi blanches que neige, mais se détachaient si bien du paysage qu'Akasan ne pouvait les louper. Il afficha un sourire discret.
"Allez Aka... On se la gèle ! Qu'est-ce qu'on fout là, déjà ?"
Le loup bleu battit de la queue, sans se crisper.
- Non. Nous resterons ici jusqu'à ce qu'elle arrive.
Il sentit la lame bouger dans son dos.
"Mais..."
Le lupin n'eut nul besoin de parler. L'épée se tut en un instant, comprenant que, désormais, il était maître de sa propre vie, de son propre temps. Le loup azur fixait les flocons qui s'échappait d'un ciel désormais bleu. Peu à peu, la voute se teintait d'une palette de couleur. De l'indigo pur naquit un orangé pâle. Akasan savait que cette nuit marquerait un tournant dans sa vie. Le temps était calme, et lorsque l'obscurité viendrait, la température serait tiède. Malgré la neige qui envahissait les lieux, le loup azuré savait que la chaleur reprendrait bientôt ses droits.
Où était-elle ? Ses pensées se dirigeaient sans répit vers Elle. Que faisait-elle ? Il savait qu'elle viendrait. Il l'attendrait, des heures, des jours, des semaines, des moins s'il le fallait. Mais si lui avait été guidé en ce lieu, Elle le serait aussi. Le vent lui apportait des senteurs hivernales. Même si la plupart de ces odeurs lui paraissaient aigres, il percevait celle qui guettait depuis qu'il se tenait là. Elle était ancienne, lointaine, mais il pouvait la reconnaître. C'était une trace qu'il chérissait, et pouvoir la repérer ravivait en lui la flamme qu'il nourrissait. Elle viendrait, il en était persuadé. Elle ne le laisserait pas seul.
Akasan se mit alors à siffloter. C'était une chose qu'il ne faisait que rarement. Mais il avait besoin de se réchauffer, de se convaincre qu'Elle serait là. Au fond de lui, il avait terriblement peur. Peur qu'Elle ne l'aime pas. Peur qu'Elle le haïsse, qu'Elle le renie. Le lupin lui avait dévoilé ses sentiments, et il attendait toujours qu'elle en fasse de même. Mais il saurait être patient. Il voulait simplement l'aider, lui montrer à quel point il l'aimait. Il ignorait si elle ressentait la même chose que lui, mais pour rien au monde il ne l'aurait laissée seule, livrée à lui-même.
Le solitaire connaissait sa douleur. Il savait à quel point la peur de blesser était puissante, à quel point elle pouvait être dangereuse. Il voulait lui montrer à quel point l'amour pouvait être guérisseur. il voulait lui montrer comme il pouvait lui apporter le remède qu'elle désirait tant.

Et puis Elle apparut. Silhouette noire sur ce blanc paysage. Ange drapé de Ténèbres. Lorsque le loup bleu la vit, une étincelle naquit dans son regard, espoir qui éclos enfin. Lentement, il se leva. Elle était loin. Mais Elle l'avait vu. Et il se contentait de la fixer intensément, comme si ce simple regard aurait put la mener à lui. Le loup bleu lança alors une note dans la nuit. Un mot sans véritable sens, un mot qui n'existait simplement pas. Dans ce simple son vivait un chant. Un chant qui mettait en scène tous ce qu'il ressentait. Une berceuse qui contait sa vie. Une ronde animée de danses solitaires et de sanglots perdus. Mais pourtant, une intonation joyeuse illuminait ce mot.
Il lança un nouveau regard vers l'hivernale. Doucement, il fit un pas, puis un autre. Il savait qu'elle aussi l'avait guetté. Il ne pouvait l'ignorer.
Alors, lorsqu'il se tint à quelques centimètres seulement d'elle, il laissa son nom s'échapper de ses lèvres, comme si cette simple appellation avait put être la seule chose pour laquelle il vivait.
- Glycenne.


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Dim 12 Juin 2016 - 22:01

Listen to your heart

Feat Akasan



Quel comble pour une louve de l’hiver d’avoir les pattes gelées… Pourtant je suis bien dans ce cas aujourd’hui. J’ai froid. Le printemps est là, le temps est censé s’être réchauffé pourtant… Mais non. La neige continue de m’entourer, mon pouvoir la maintenant sur terre alors que la chaleur voudrait l’en éradiquer. Un peu comme moi. Je suis maintenue sur terre par une force qui m’échappe. L’espoir qu’un jour les choses s’arrangeront ? Peut-être…
Je reste un moment sous l’épaisse couche de poudreuse qui me recouvre et me cache aux yeux du monde, échappant durant quelques minutes encore aux fardeaux qui me tomberont sur les épaules sous peu de temps. Elle est étrangement légère par rapport à mes soucis malgré son épaisseur…
Je me redresse d’un coup, envoyant voler la neige par petits paquets légers et fragiles tout autour de moi. Je me secoue un moment pour me débarrasser des derniers flocons qui sont restés accrochés à mon pelage noir. Le silence règne en maître sur les lieux. Pourtant je suis certaine de ne pas être seule. Je tourne la tête pour voir le pelage doré de ma mère, étendue sur le sol. Elle a redressé la tête et un paquet de neige trône dessus, glissant légèrement vers ses joues. Je ne sais pas ce qui est le plus drôle dans son visage. Les gros yeux ronds et le regard surpris qu’elle me lance, ou ces flocons qui siègent sur sa tête comme de petits rois. J’éclate de rire un moment et la remercie intérieurement de m’offrir des moment pareils avant de m’excuser et de partir.
Qu’est-ce que je fais ? Je ne le sais même pas. Je marche, tout simplement. Je soulève la poudreuse à chaque pas, pensant que ce n’est pas mon tour de garder les louveteaux, que mon moment de répit ne viendra pas aujourd’hui. Je marche sans but réel, juste pour marcher, sans même savoir où je vais. Je mets un moment avant de me rendre compte que la neige se fait de plus en plus rare et que, bientôt, c’est sur de la terre que je marche. Marcher sur autre chose que la neige de l’hiver me changera sûrement les idées… Tant mieux. Il faut juste que j’évite de me retrouver sur les territoires adverses.
Je marche longtemps avant de m’arrêter pour regarder autour de moi. Le craquement d’une branche non loin vient de parvenir à mes oreilles. Le museau levé, les oreilles dressées, je ne mets pas longtemps à repérer un jeune lapin qui s’est risqué au dehors de son terrier. Ce n’est que devant cette proie facile que je me rends compte du vide dans mon ventre. M’approchant furtivement du lièvre, je lui saute dessus une fois que je me pense assez près. J’ai mal calculé mon coup cependant et il me faut courir un moment après lui avant de réussir à lui trancher la gorge.
Où suis-je ? J’ai marché, puis couru sans même me demander où j’allais. Un coup d’œil rapide autour de moi me permet de reconnaître les lieux. Ce lieu même où je l’ai rencontré il y a de ça quelques mois. Un craquement sur la glace me fige. Ma proie toujours dans la gueule, je me tends, tourne la tête et les oreilles pour trouver la provenance de ce craquement. Mon cœur rate un battement lorsque je le vois. Il est là, il se tient là, debout sur la glace, à me fixer comme si j’allais me mettre à courir vers lui, à crier son nom peut-être. Il m’a avoué ses sentiments, mais je ne pense pas être sûre des miens. Alors je reste là, attendant de voir ce qu’il se passe, le sang de ma victime souillant mon pelage charbon.
Il ne met pas longtemps avant de s’approcher de moi et, lorsque mon cerveau réalise qu’il n’est plus qu’à quelques centimètres de moi, j’ai un mouvement de recul instinctif. Le corps de mon lapin tombe par terre sans même que j’ai pu y toucher. De toute manière, la boule qui me serre le ventre à ce moment précis m’a ôté toute envie de manger.
Glycenne…


Mon nom sort de sa bouche comme s’il lui offrait la délivrance, alors que je ne peux pas prononcer le sien sans me sentir mal, sans me demander ce qu’il est pour moi et sans avoir un peu honte de ce que je crois ressentir. Je n’ai pas le droit, je ne peux pas. Goriar ne le supportera jamais, et le bleu en subira les conséquences, j’en suis certaine. Je ne peux pas ressentir ça pour lui.
Akasan, qu’est-ce que tu fais ici ?


Question idiote… il est chez lui partout. C’est plutôt à moi que l’on devrait poser cette question. Pourquoi je ne suis pas sur mon territoire à m’occuper de ma mère et de mon frère ?
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Lun 13 Juin 2016 - 11:56



Le printemps chasse la neige, l'amour la haine


En vérité, il n'y avait rien à dire. Elle l'avait montré elle même. Mais le loup bleu ne voulait pas renoncer. Pas maintenant. Il avait tant donné, il avait appris à aimer. Il ne voulait pas quitter ce sentiment si profond, désormais. La joie qui avait autrefois ébranlé son coeur circulait à nouveau dans ses veines.
- Akasan, qu’est-ce que tu fais ici ?
Ces mots sonnèrent faux dans les oreilles du loup bleu. Une flèche se planta dans son coeur lorsqu’il compris parfaitement la signification de telles paroles. Lentement, ses oreilles s’abaissèrent, le bonheur qui l’animait ayant disparu en quelques secondes. Mais pourtant, il ne pouvait se résigner à tourner les talons comme si rien n’était jamais arrivé. Les yeux d’Akasan flamboyèrent un instant, semblables à deux étincelles. Une colère sourde grondait en lui, tant il avait aimé. Dès qu’il l’avait vue, il avait su qu’il souffrirait, mais que tout ce qu’il entreprendrait lui serait bénéfique.
Il était à la fois trop tard et trop tôt. Il ne reviendrait pas sur ses pas, mais Elle ne pouvait pas encore l’aimer.
Pourtant, le loup bleu savait cependant que rien n’était véritablement impossible. Il avait tant marché, tant connu les épreuves, la douleur, que cet amour qu’il portait à l’Ange Noir ne pouvait que le guérir.
Doucement, Akasan fit un pas sur le côté. Ses yeux de glaces semblaient plus chaleureux qu’il y a quelques mois, ravivés par cette nouvelle flamme
- Glycenne…
Les mots se coincèrent dans sa gorge. Il avait tant à dire, mais ses mots seraient terriblement durs, et il le savait. Le solitaire prit une grande inspiration avant des lancer.
- Tu te crois malsaine, mauvaise… Tu crois être un démon, mais moi, je ne vois en toi qu’un Ange. Pourquoi as-tu si peur ? Si tu ne tentes pas d’essayer, comment comptes-tu te construire une vie ?
Moi aussi, j’ai fuis pendant longtemps. Et c’est seulement aujourd’hui que je réalise mes erreurs. Pourquoi ai-je refusé tout ce qu’on m’offrait ? Mais je comprends, maintenant. Je comprends ce qu’on a voulu me dire quand je me suis enfui. Tu es certainement la meilleure chose qui est pu m’arriver dans cette humble vie que je possède. Je te fais don de mon coeur, alors pourquoi pas toi ? Pourquoi refuses-tu de reconnaître la vérité ?
Akasan déglutit. Il s’assit alors, dans la poudreuse, tandis que de doux flocons caressaient ses épaules azurées. Mais si le temps était toujours glacial, la neige, elle, s’estompait peu à peu, laissant un renouveau printanier s’installer.
Les fleurs parsemaient la plaine, touche de couleur dans un univers gris. Tulipes, roses, primevères, toutes étaient là. Le notre savait que son souhait n’était pas brisé. Il y aurait toujours de l’espoir, il le savait. Il avait compris à quel point le monde était beau, et qu’il méritait d’être admiré. Akasan eut un sourire léger, presque imperceptible. Il se rapprocha encore de Glycenne, le coeur palpitant.
-  Tout ira bien. Il n’y a plus à avoir peur. Regarde, ce paysage pendant si longtemps terriblement morne et froid, qui renait désormais. Il est comme toi. Comme moi. Ne nie pas ce que tu sais déjà, tout espoir est permis tant qu’on est apte à y croire.
Le lupin sourit, et, dans la douce mélancolie d’un hiver éteint, il fit quelques pas, jusqu’à une légère fleur. Fleur inconnue, primevère ou simple pâquerette, légère dans la brise printanière. Amassent se baissa et l’effleura du museau, comme si ce simple mouvement avait pu lui accorder un nouveau soupir.
Il se redressa brusquement, et, lançant un regard éclatant à Glycenne, s’assit à nouveau, à quelques centimètres d’elle, ses yeux azur plongés dans les siens.
-  Ne crains plus d’aimer.


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Lun 13 Juin 2016 - 18:57

Listen to your heart

Feat Akasan



Le mâle bleu se fige à son tour. Son sourire jusque là radieux disparait de son visage, pour ne laisser que la déception et la peine. Je vois ses oreilles s’affaisser, son regard se faire un instant plus dur à mon égard. Est-ce ça que je veux ? En réalité, non. Je m’attends à ce qu’il me crie dessus, à ce qu’il parte et me laisse seule ici. Je l’ai peut-être mérité à vrai dire. Lui qui est si agréable avec moi, si heureux de me voir, ne peux recevoir en retour que le froid de l’hiver qui habite mon cœur. Il fait un pas sur le côté, et immédiatement j’en fais moi-même un du côté opposé.
Glycenne…


Il cherche ses mots ? Ou peut-être a-t-il besoin de courage pour les prononcer. Quoi qu’il en soit, je ne peux que rester silencieuse, à observer le pelage ondoyant d’Akasan, trop honteuse de mes sentiments naissants pour oser regarder ses yeux.
Tu te crois malsaine, mauvaise… Tu crois être un démon, mais moi, je ne vois en toi qu’un Ange. Pourquoi as-tu si peur ? Si tu ne tentes pas d’essayer, comment comptes-tu te construire une vie ?


Mes muscles se crispent lorsque sa voix me parvient à nouveau. Je ressens toute l’amertume qu’il contient dans sa voix, cette frustration de se trouver rejeter à chaque nouvelle tentative. J’ai envie de lui dire que ce n’est pas de sa faute, que je n’ai juste plus envie d’essayer, que j’aimerais plus souvent tout arrêter que continuer. Mais je ne peux pas, je n’ai aucune excuse pour le faire souffrir de la sorte.
Mes épaules s’affaissent, et je baisse le regard sur mon pauvre lapin. Mauvaise idée. Mon estomac et tellement noué que la simple vue de cette nourriture me donne à présent envie de vomir. Je ne sais pas quoi faire. Je suis totalement paumée, tout ça me dépasse une fois de plus. J’entends Akasan se déplacer et relève la tête vivement. Il me laisse ? Il me laisse toute seule ici ? Il m’abandonne ? Il m’abandonne… Pourquoi ai-je pensé ça ?
Le lupin se rapproche en fait doucement de moi et, pour la première fois, je ne recule pas en le voyant, bien que mon cou s’arque légèrement vers l’arrière. C’est la première fois que je me trouve réellement proche de lui, si on exclue ma crise de larme et ma perte de contenance dans le désert gelé. Mon cœur s’emballe à cette remarque.
Tout ira bien. Il n’y a plus à avoir peur. Regarde, ce paysage pendant si longtemps terriblement morne et froid, qui renait désormais. Il est comme toi. Comme moi. Ne nie pas ce que tu sais déjà, tout espoir est permis tant qu’on est apte à y croire.


Est-ce que je peux y croire ? Est-ce que j’ai ne serait-ce que la force d’y croire. Je veux y croire. Mais j’ai peur, j’ai terriblement peur de souffrir à nouveau, de me retrouvée trahie ou que l’on continue de me considérer comme la petite chose fragile que j’étais autrefois. Je suis fatiguée des mensonges censés me protéger et de tout leur baratin. Est-ce qu’avec Akasan ce sera différent ? Est-ce que ça pourra être différent ? Les yeux et le corps du mâle me quittent un moment, le temps d’aller chatouiller de son nez une fleur fraîchement éclose. Lorsqu’il se redresse vers moi, ses yeux pétillent d’une détermination que j’ai moi-même perdue depuis longtemps.
Ne crains plus d’aimer.


Ai-je réellement peur d’aimer ? Non, ce n’est pas vraiment ça le problème. C’est quelque chose de bien pire.
Je n’ai pas peur d’aimer Akasan. J’ai peur de vivre, parce que j’ai vécu et que ça ne m’a pas plû. Parce que j’ai expérimenté la vie et que, malgré mon jeune âge, elle a réussi à m’envoyer des catastrophe sur le dos. J’ai vu la guerre, j’ai enduré les mensonges et la maladie. La trahison, la perte d’un être cher, je ne veux pas les expérimenter aussi.


Je m’éloigne un peu plus du lupin. Le sol se couvre de glace au contact de mes pattes, gelant se qui se trouve aux allentours. Je m’arrête devant une jeune fleur, comme l’a fait Akasan un peu plus tôt, et la frôle du museau à mon tour. Elle se glace immédiatement et sa corole, devenue trop lourde pour la frêle tige, se casse et tombe sur le sol.
Je suis un poison Akasan. Chacun de nous en est un, d’une façon ou d’une autre. Mais, si toi tu parviens à trouver du réconfort en ma compagnie, si tu arrives à trouver quelque chose de beau en moi, peut-être as-tu raison. Peut-être que la vie vaut la peine d’être vécue.


J’hésite longtemps avant de prononcer les mots qui suivent. Je les pèse, choisi comment les formuler et, malgré ces précautions, je les trouve toujours maladroits.
J’aimerais essayer, j’aimerais m’essayer à un « Nous » avec toi. Peut-être en ai-je le droit finalement…
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Lun 13 Juin 2016 - 21:15



Juste love me, please


Il eut un sourire léger, et deux larmes d'argent germèrent aux coins de ses yeux. Sa gueule tremblait, mais une joie si intense l'animait sans qu'il ne puisse se contrôler.
- J’aimerais essayer, j’aimerais m’essayer à un « Nous » avec toi. Peut-être en ai-je le droit finalement…
Lentement, il s'approcha de Glycenne, afin de glisser sa tête sur son épaule, délicatement. Les deux points qui avaient naquis au bord de ses yeux lancèrent un dernier éclat au soleil printanier, avant de s'écouler jusqu'à son menton. Son sourire était si pur, si heureux. C'était la première fois qu'il ressentait un tel bonheur. L'euphorie en sa poitrine ne faisait que grandir, tandis qu'il pouvait sentir le coeur de l'hivernale contre le sien. La douleur qui, jusque là, brûlait en lui, s'éteignait peu à peu.
- Tu n'es pas un poison, Glycenne... Tu es un remède.
Il inspira profondemment, laissant le monde alentour reprendre ses droits sur son être. Les étincelles qui illuminaient ses joues rayonnaient encore et encore. Il ne pouvait les retenir. Mais ce n'étaient plus des larmes de souffrance. C'était des larmes d'une joie parfaite, c'était simplement un espoir qui renaissait enfin. Les fleurs égayaient le lieu de nouvelles couleurs, toutes plus éclatantes les unes que les autres. Primevères, tulipes, toutes n'étaient là plus que pour renforcer la beauté de cet amour devenu enfin véritable.
Un rire s'échappa alors de la gorge d'Akasan. C'était un simple éclat d'une voix ravivée. En cette simple onomatopée, il exprimait tout ce qu'il ressentait, la joie qu'il éprouvait à nouveau. Dans son for intérieur, il riait comme il le pouvait, éclatant d'un magnifique son de sa voix. Le solitaire savait que, désormais, plus rien n'était impossible. Si lui, le froid, le blessé, l'oublié, avait pu à nouveau sourire et aimer, pourquoi l'impossible serait-il si peu probable ? Le lupin bleu recula alors, doucement, avant de laisser les larmes s'écouler à nouveau, un immense sourire aux lèvres.
- Il ne faut plus avoir peur, Glycenne, plus maintenant... L'amour a vaincu la haine, il nous fait vivre, sans lui nous ne serons plus rien... C'est valable pour moi, pour toi, pour eux.
Il inclina la tête sur le côté, avant de partir dans un nouveau rire.
- Un nous est possible, tu le sais, autant que moi, alors ris, parce que c'est ce qui nous laissera vivre.
Akasan eut un soupir de joie, comme si un nouveau souffle animait son être, si un nouveau sang coulait dans ses veines. Le renouveau était enfin là, et le loup bleu lança ce regard si aimant à son Ange Noir. Il souriait tant, et ce bonheur nouveau vivait en lui.
- Je t'aime Glycenne. Je t'aime depuis le premier jour.
Il s'approcha à nouveau de la louve, la frôlant encore une fois, et déposa un léger baiser sur sa tête, aussi imperceptible qu'une feuille frôlant l'eau. Mais il était heureux, et c'était tout ce qui lui importait. Rien ne pouvait plus le briser, et l'ivresse qui ébranlait son coeur renaissait enfin.
Il aimait, et ce, pour la première fois de son existence.


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Mer 15 Juin 2016 - 12:19

Listen to your heart

Feat Akasan



Akasan s’approche de moi à pas feutré, et je ne fais rien pour me dégager. Je le laisse poser doucement sa tête sur mon épaule, sans faire un seul geste de mon côté. J’ai chaud, la froideur qui s’emparait de mes pattes tout à l’heure ayant totalement disparu, la neige qui m’entourait jusque là retombe, ne laissant plus que le vide tout autour de nous. Je ne sais pas comment me comporter, je ne sais pas ce qu’il m’a pris de proposer ça. J’en ai envie, mais ma tête me dit que je n’aurais peut-être pas dû.
Je sens mon pelage s’humidifier. Il pleure ? Pourquoi il pleure ? J’ai fait quelque chose de mal ? Non… Je sens son sourire dans mon cou.
Tu n'es pas un poison, Glycenne... Tu es un remède.


Il reste ainsi un moment, la tête fourrée dans mon pelage noir. Un remède ? Je n’y crois pas tellement mais me laisse faire tout de même. Le bleu est soudain secoué de soubresaut. Je commence à m’inquiéter lorsque sa voix me parvient et que je comprends ce qu’il se passe. Il rit. Il rit à gorge déployée, collé contre moi. Vexée, je plaque les oreilles sur mon crâne et fronce les sourcils. Ma gueule s’ouvre légèrement d’indignation et je mets un certain temps avant de pouvoir parler à nouveau.
Ce n’est pas drôle ! Qu’est qui te fait rire comme ça, ce n’est…


Il recule alors, et je ne peux que me taire. Il a l’air si heureux… Son museau brille des larmes qu’il a versées dans mon pelage, mais le sourire éclatant qu’il m’offre me prouve que mon choix n’était pas le mauvais. Un sourire timide vient éclairer mon visage jusque là trop sombre. Au diable Goriar et la meute. J’ai envie de vivre vraiment pour une fois, d’aimer pour de vrai, et je sens qu’avec Akasan, ce sera possible.
Il ne faut plus avoir peur, Glycenne, plus maintenant... L'amour a vaincu la haine, il nous fait vivre, sans lui nous ne serons plus rien... C'est valable pour moi, pour toi, pour eux.


Il rit de nouveau, de ce rire que j’aimerais entendre toujours. Je me contente de me taire, l’observant et savourant son rire.
Un nous est possible, tu le sais, autant que moi, alors ris, parce que c'est ce qui nous laissera vivre.


Je m’approche de lui, assez pour pouvoir fourrer mon museau dans la fourrure bleue de son cou, et respire profondément. Je m’imprègne de son odeur, savoure cet instant sans savoir combien de temps il durera. Parce que je ne sais pas encore vraiment si ce que je ressens est réel, ou si ce n’est qu’une illusion procurée par mon désir de vivre à nouveau. Parce que je ne sais pas combien de temps Akasan voudra bien m’avoir à ses côtés, et dans combien de temps il finira par se lasser de moi.
Je t'aime Glycenne. Je t'aime depuis le premier jour.


Je reste silencieuse. Je ne peux pas lui répondre, pas encore. C’est trop tôt. Un instant, j’ai honte de ne pas connaître la réelle nature de mes sentiments pour Akasan, alors que lui est si sûr de ce qu’il ressent à mon égard. Je me recule, le regardant droit dans les yeux, pour le voir se pencher sur moi et me déposer un baiser sur le front. Mon corps frémit à ce contact peu familier. Cependant, à mon grand étonnement, c’est plus par plaisir que par répulsion. Je me reloge dans la nuque du solitaire, fermant les yeux pour mieux savourer l’instant.
D’un coup, je me recule, fixe Akasan dans les yeux et plaque les oreilles sur mon crâne, dans une mimique indignée.
Mais non ! Tu rigolais tout à l’heure après que je t’ai fait ma proposition, pas de câlins pour toi !


Je tourne les talons, la tête haute, faisant mine de partir. J’ai toujours aimé ce rôle de gamine boudeuse, qui crée des scandales pour un rien et finit par s’en aller la tête haute. Je me souviens que cette personnalité pouvait rendre mon frère et ma mère complètement fous lorsque j’étais petite. Aujourd'hui, je n’ai cependant plus vraiment l’occasion de m’en servir, mais j’ai envie de voir comment Akasan réagira.
Je fini par tourner la tête vers lui, le regard dur… Avant d’abandonner le rôle et de lui tirer la langue. Ce geste est très vite suivi d’une boule de neige mole, envoyée tout droit sur le solitaire au pelage azuré.
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Mer 15 Juin 2016 - 21:58



Just because it burns, doesn't mean you're gonna die


Peut-être était elle là, finalement, cette utopie qu’il avait tant peiné à trouver. Peut-être était-il parti chercher trop loin le bonheur qui se trouvait devant son nez.
Mais avait-il eu raison de mener Glycenne à lui ? Pourrait-il la satisfaire, alors qu’il avait déçu tant d’autres ? Serait-il à la hauteur de ses attentes ? Cependant, cette voix dans son coeur lui murmurait que c’était la meilleure chose à faire. Les blessures qui l’avait si longtemps marqué se refermaient enfin, laissant place à une vie enfin libre, une vie où la cage qui l’emprisonnait s’ouvrait enfin. Tel un phénix relevé de ses cendres, un damné soulagé de son coeur, une colombe libérée de ses chaînes, il pouvait enfin se dresser fièrement.
Akasan avait si longtemps erré dans les ténèbres qu’il en avait littéralement oublié la couleur du monde. La lumière, le chant léger d’un oiseau qui prend son envol, le sifflement du vent dans les branches. Le Fjord était devenu son domaine, mais il n’avait pu en voir la beauté. Et aujourd’hui, jour de sa renaissance, il se rendait compte à quel point ce lieu méritait l’admiration. Le lac auparavant gelé retrouvait lentement ses pouvoirs sur les berges, léchant de ses vagues glaciales la terre encore imprégnée de neige.
La chaleur de l’Ange l’envahissait doucement, comme ce remède qu’il avait tant guetté. Le loup bleu inspira profondément, savourant ce qu’il avait toujours désiré. Enfin, il obtenait la seule chose dont il avait jamais eut besoin. Les cicatrices de ses batailles précédentes connaissaient brusquement leur fin, leur disparition. Elles s’estompaient telle la fumée d’un feu de forêt, d’un brasier violent balayé par une brise légère.
Le vent printanier pénétra ses narines et soulagea ses poumons du poids qui les harcelait. Son coeur battait la chamade sans qu’il comprenne vraiment pourquoi, mais Akasan avait compris que l’amour gardait ses secrets pour une éternité dont nul ne verrait le bout. Une éternité en laquelle reposait les plus grands mystères qui soient, les murmures d’amants oubliés par le temps, de joies estompées d’un violent coup de haine, mais que l’amour avait rebâti. Le sourire qui caressait son museau s’agrandit encore, laissant une nuée blanche s’échapper de sa gueule pour former une colonne immaculée dans le ciel. Ciel plus bleu que jamais, baignant de sa lumière les deux loups. Le soleil rayonnait à nouveau, tandis que fleurs et bourgeons s’offraient avec délice à la chaleur de ce printemps, renouveau des années, utopie des saisons. Le regard du loup bleu glissa un instant vers un oiseau blanc qui glissait dans le ciel, profitant des courants chauds de la belle saison. Pendant une fraction de seconde, Akasan crut reconnaître une colombe, porteuse de paix et de son immortel brin d’olivier. Le solitaire laissa ses yeux se fermer encore une fois, pour savourer la joie que lui apportait le contact de l’Ange noire. Il ne voulait plus comprendre, tout simplement parce que tout ce qui jusque là avait pu être assimilé ne l’était désormais plus. C’était, au fond, un mystère qu’on ne pouvait saisir. Qu’il ne fallait pas saisir. C’était de là qu'émergeait tout ce bonheur qu’on pouvait ressentir lorsque cette vague d’amour submergeait vos veines. Ce bonheur, cette euphorie qui grandissait dans l’être du solitaire, peu à peu, comme si tout ce qu’il avait craint s’échappait de son coeur comme des monstres chassés par les rêves.

Pour la première fois depuis le début de son existence, Akasan pouvait imaginer que cette vie était la sienne, que ce qu’il avait lentement modelé et laissé influencer le destin n’était pas une erreur. Il pouvait enfin tenir la plume de son histoire, écrire mot à mot ce qu’il voulait être, sans abandonner les écrits et sans laisser les monstres difformes qui avaient remplacé son coeur conter sa vie à sa place. A vrai dire, un seul mot résonnait en boucle dans sa tête. Un mot qu’on aurait pu qualifié vide de sens, oublié par le temps, laissé à l’abandon pendant si longtemps que sa vraie nature n’était plus que poussière. Ces deux syllabes n’étaient autre qu’heureux. Heureux.
Jamais il n’avait connu cette parfaite sérénité, cette impression d’être enfin comblé, que le vide dans sa poitrine pouvait se remplir à nouveau. Les dernières sensations qu’il gardait de cette harmonie en lui dataient de son enfance. Akasan ne se rappelait plus, mais pourquoi se souvenir quand le présent renouvelait ce qui s’était produit ? Il voulait savourer cet instant, car peut être ne reviendrait-il jamais.
Mais brusquement, elle s’écarta. Un frisson de peur ébranla l’échine du solitaire, tant l’angoisse d’être à nouveau seul l’effrayait. L’Ange Noir avait reculé, s’éloignant de lui à grands pas, le regard glacial, la tête haute.
-Mais non ! Tu rigolais tout à l’heure après que je t’ai fait ma proposition, pas de câlins pour toi !
Cette simple phrase marqua une longue pause dans l’esprit d'Akasan. Il eut à peine le temps de comprendre que, déjà, la boule de neige percutait son visage à toute allure. Il bondit sur le côté, mais peine perdue, le projectile rentrait déjà dans son museau. Il s’écrasa lamentablement au sol, esquissant un grognement étouffé. La neige rentrait dans ses narines comme de l’eau et l’obligea à éternuer. Le neutre se releva, un paquet de poudreuse sur la tête. Ses oreilles en étaient tellement alourdies qu’elle pendait pitoyablement sur les côtés, comme de maigres lambeaux de fourrures.
Il tentait d’arborer un air presque coléreux, mais peine perdue. Le rire monta à nouveau dans sa gorge et il esquissa un gloussement discret. Mais, dès que Glycenne détourna le regard, il saisit à son tour un paquet de neige et, lorsque l’hivernale laissa ses yeux se poser à nouveau sur lui, il l’envoya avec une telle force qu’il lui sembla que la louve vacilla. Avant même qu’elle ne puisse riposter, il s’esquiva sur le côté et bondit derrière elle.
« Regarde par ici ! »
C’était sa lame qui avait parlé, comme pour le tromper. Akasan le savait, elle était terriblement jalouse des liens qui l’unissait désormais à l’Ange. L’épée avait toujours été sa seule amie, et ainsi la relation qu’elle entretenait avec son porteur était unique. Jusqu’à aujourd’hui. Mais le loup bleu savait qu’elle finirait par s’y accoutumer, et qu’elle se prêterait aussi à l’aventure qu’il vivait avec Glycenne. Une aventure qui n’aurait pas de fin, une aventure qui devrait durer. Pour lui. Pour Elle. Parce que rien ne devait changer, maintenant. Il avait commencé à écrire une nouvelle histoire, et pour lui, elle s’achèverait quand il ne tiendrait plus la plume. C’était la meilleure chose qu’il n’est jamais vécue, il ne pouvait supporter l’idée de devoir un jour s’en séparer. Seule la Faucheuse saurait lui ôter cette flamme qui brûlait en lui, tel cet espoir d’un avenir meilleur, d’un printemps après l’hiver.
Akasan bandit ses muscles et se jeta sur la louve noire, la percutant pour la plaquer u sol. Son souffle était court, tant il avait tourné, dans cette ronde joueuse. Cette danse devenue valse et non culte guerrier. Les nuées qui s’échappaient de sa gueule envahissait l’air d’une nappe blanche. La brume s’en mêlait, mais sans pour autant ôter aux deux êtres la chaleur et la lumière d’un soleil éclatant.
Heureux, il était heureux.


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Glycenne
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Glycenne
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Ven 10 Aoû 2018 - 22:23

Listen to your heart

Feat Akasan



Je ne peux empêcher un éclat de rire de s'échapper de ma gueule devant l'expression d'Akasan. La face blanchie par la neige, les oreilles pendantes et, pire que tout, cette mimique coléreuse qu'il n'est même pas capable de tenir. Mon coeur s'est allégé avec sa déclaration. Ou plutôt, il a commencé à battre d'une autre façon, qui ne m'est pas désagréable, bien au contraire. Je ne sais combien de temps cette euphorie que nous partageons pourra durer. Toujours, ou sinon le plus longtemps. C'est un sentiment qui m'est tellement étrange, mais ma honte est finalement balayée.
Je lui dirai quand je serai prête, mais je suis sûre qu'il sauras bien avant.
Je me retourne un instant, cherche ses yeux azurés, mais ne trouve qu'une boule de neige qui me fonce droit dessus. Je n'ai que le temps de tourner la tête pour ne pas me la prendre dans le museau mais, même ainsi, la force du lancer fait vibrer ma mâchoire et me force à faire un pas de côté pour rester debout. Elle était violente celle là ! La mienne au moins était molle ! Déterminée, je me tourne vers lui, bien décidée à me venger de cette attaque sournoise. Mais il n'est plus là...
Mon cœur rate un battement, je panique. Parti ? Pas après ce qu'il vient de me dire ! Ce n'est pas possible ! Le temps se fige pour moi et je reste là, comme une débile à scruter la poidreuse du regard dans l'espoir d'y voir une tâche indigo. Il n'a pas pû me laisser, non, il doit se cacher, je dois le trouver.
Je n'ai même pas le temps de cherche plus longtemps que je sens une masse sur moi et, dans un tourbillon de poils bleus, je me retrouve sur le sol, surplombée par Akasan. Comme ce fameux jour... Je sens mon coeur s'emballer dans ma poitrine, comme s'il voulait en sortir le plus vite possible. C'est étrange... et bizarrement agréable, je dois l'avouer. Je dois avoir l'air d'une idiote à le dévisager ainsi, alors je secoue légèrement la tête pour m'ôter cette expression, lorsqu'une idée me vient. Je lui offre un grand sourire et lui lèche délicatement la joue avant de m'extraire de ses pattes pour aller gambader plus loin.

Akasan... tu ne l'entendras pas, pas aujourd'hui. Mais j'espère que tu sais ce que je ressens pour toi. Cette boule que tu crées au creux de mon ventre, la légèreté que ta présence me procure, comme si je pouvais alors m'envoler loin de tous mes soucis, loin de ce monde triste. Je n'ai jamais ressenti ça. Pour personne. Tu es le premier et seras sûrement le dernier, celui à qui je décide aujourd'hui de me vouer.
Je garderais longtemps en memoire ce moment qui s'est figé pour nous, l'instant de quelques secondes. Nos fourrure entremêlées dans une étreinte, ton odeur alors que je plongeais mon museau dans ton cou pour me rassurer.
Les premiers instants.
J'espère ne pas avoir à te supplier pour que tu restes à mes côtés, ne jamais te blesser au point de nous éloigner, pouvoir toujours être à tes côtés. J'aimerais que l'on puisse se soutenir à chaque fois qu'il y en aura besoin, que la confiance que l'on a dans l'autre ne s'effrite jamais, qu'on puisse toujours dire "non, je ne suis pas seul, je ne suis plus seul". Et, alors que je m'allonge à tes côtés dans la neige froide de l'hiver, que la chaleur de nos corps nous enveloppe et que nos couleurs se confondent, j'espère sur tour ceci. J'espère que même si je ne le dis pas, si je ne suis pas assez sûre de moi, tu sais que ces mots résonnent avec puissance dans ma tête.
Je t'aime.
Code by Eressëa


Le RP est terminé pour moi (enfin !) On peut donc archiver !
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