Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Tu étais comme moi jadis [Pv Naviel]
Opium
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Sam 13 Sep 2014 - 13:33



La douleur paraissait insupportable. A chaque pas, l’épaule du tueur émettait une vive douleur qu’il avait grand mal à supporter. La plaie que le Prince des Ténèbres lui avait faite pendant la guerre, durant ce combat aux allures de massacre, pour défendre cette reine qu’il aimait tant. Combat des plus chevaleresque, mais qui aurait pu pour d’autre se révéler mortel.
Il avait survécu à cette exécution, par l’intervention d’un fantôme automnal et à ce misérable guérisseur hivernal. Le brave avait bien essayé de faire entendre raison au tueur à la patte blanche, mais avait vite abandonné devant cette humeur massacrante et leur relation houleuse. Elbion et Opium étaient loin d’être les meilleurs amis du monde et il ne serait surement jamais aussi proche qu’à cet instant. Le tueur se retrouvait obliger de côtoyer ce jeune sot qu’il ne pouvait voir, même en peinture, pour soigner cette blessure grave qui le privait d’une de ses pattes. Il lui avait dit, promis surement, mais la douleur rendait les souvenirs flou et lointain, qu’il retrouvera sa patte. En attendant, il se retrouvait boiteux. Impossible pour lui de posé sa patte gauche sur le sol sans se retrouver comme foudroyer par la foudre, impossible de se déplacer sans que les secousses réveille les douleurs d’une épaule endormit.

On lui avait dit, on l’avait supplié de ne pas trop bouger, mais c’était insupportable pour lui de supporté le regard emplie de pitié de ses visiteurs, de ses loups hivernaux devant le nouveau bêta hivernal. La douleur que provoquaient ses regards paraissait comparable à celle qui ressentait quand il essayait de se mouvoir, comment pouvait-on avoir pitié de lui ? Alors qu’il avait tant donné pour l’hiver. Il c’était lever ce matin, avec la ferme intention de passé sa journée loin de la tanière d’Elbion, loin de ses loups qui essayaient de reprendre une vie normal en prenant soin des anciens et des gueules cassé, loin de toute cette pitié et de ses petits soins qu’on voulait lui prodiguer.
Il est vrai qu’on avait essayé de le retenir, mais personne n’avait souhaité insisté après avoir vu ce regard empli de colère et ses crocs qui ne pouvaient plus tenir cacher sous ses babines sombres. Opium avait mal, le mal avait raison de la patience et de ce calme qui le caractérisait avant tout cela. Sa blessure était à peine cicatrice quand il choisit de partir, c’était comme si un rien pouvait la déchiré à nouveau et faire couler le sang à nouveau, mais peu important désormais.

Il mit bien plus d’une heure pour arriver à la Forêt de brume. Il avait la mâchoire engourdit tellement il l’avait gardé serrer pour ne pas émettre ce petit gémissement de douleur qui lui brulait les lèvres, il ne sentait plus sa patte blanche tellement il s’était reposé sur elle, mais désormais, il pouvait se réjouir du calme qui entourait la forêt. Il clopina jusqu’à une pierre plate, un peu en hauteur, l’escalade ne fut pas de tout repos, mais le plaisir qu’il à se coucher affirma l’idée que cela en value la chandelle. De là, il pouvait voir la clairière en contre-bas, bien éclairé par le soleil, les arbres biens écarté, entouré de sa bulle de silence, il pourrait alors contempler les êtres passant par là sans que personne ne remarque son pelage sombre et ne ressente sa colère.

Il n’était plus en colère, il avait mal, mais il était apaisé par le calme. Du moins, jusqu’à ce qu’un jeune loup gris affole ses oreilles habituer à la quiétude de la forêt…
 
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Sam 13 Sep 2014 - 19:41


Tu étais Comme moi Jadis

ft. Opium


F
atigué. Voilà, j'étais fatigué de tout cela, j'en avais ras le bol de ce clan, ras le bol de vivre avec tout ces gens. Je ne leur demande rien, rien à part un peu de respect, même pas de l'attention, juste du respect. Pourquoi m'humilier ainsi ? La seule personne de ce clan qui m'acceptait ici c'était Eri, elle était pas trop chiante, mais bon sans plus, ce n'était pas comme si je l'appréciais. Les autres eux... Toujours à me dévisager pour mon physique, toujours à me bousculer pour me mépriser, toujours à se moquer. J'en pouvais plus de tout ça. Les seuls personnes qui m'avait accepté, n'étaient même pas de ce clan. Alors pourquoi rester ici ? Liya et Niagara était automnale et estivale. Je ne pourrais jamais les revoir si je continuais à rester dans ce clan. Et de toute façon rien ne me plaisais ici. Juste certains lieux, qui allaient me manquer, et c'est bien pour cela que je venais ici d'ailleurs. Pour apprécier une dernière fois le mystère et le silence qui se dégageait de cet endroit. Je ne pourrais certainement plus revenir ici après, une fois que je serais un déserteur. Et les loups du clan hivernal me mépriserait d'avantage. Je serais comme un traître. Mais cela, je crois même pas que j'en est quelque chose à faire. Je ne les aimes pas. Ils ne m'aiment pas, je suis inutile. Et ils ne m'apportent plus rien. Juste peut-être de quoi manger... Et bien tant pis, même si je suis incapable de manger je deviendrais végétarien. Ça n'a pas d'importance ce que l'on mange de toute façon.

Quelle ne fut pas ma déception en découvrant qu'un autre loup se trouvait en ce lieux. Je ne pourrais même pas profiter de mon dernier rendez-vous avec cette atmosphère si paisible. Il fallait qu'un autre loups, et de mon clan, vienne tout gâcher. Je ne dit rien, même pas un signe de tête alors qu'il s'agissait d'un de mes ainés, de tout façon il ne le serait plus lorsque j'aurais quitté le clan. Et pourquoi faire preuve de respect alors que jamais personne n'était respectueux envers moi ? Je baissais la tête, même pas envie de croiser son regard. J'aurais voulu m’allonger sur cette pierre plate, seulement le loup était affalé dessus. Tant pis, je me contenterais du sol. Et je ne lui ferais pas le plaisir de partir. Je veux profiter de cette endroit, qu'il soit là ou pas. Je m'allongeais en posant le menton sur mes pattes avants. J'entendais l'autre respiré à coté. Pourquoi sa respiration faisait-elle autant de bruit ? On avait l'impression qu'il agonisait. Est-ce que je dois lui demander si il va bien ? Non. Ne pas m'attacher aux choses, ne pas éprouver de compassion. Ce sentiment s'était bien plus d'une fois retourné contre moi. Pourtant une question me brulais les lèvres. Rien qu'un "ça va". Mais je ne voulais pas, non je ne devais pas. Si je commençais à parler il allait sans doute m'ignorer. Et l'ignorance ça fait très mal, pire que le mépris. Pire même que la pitier. Alors je me contentais de soupirer. Avec un peu de chance, c'était mon imagination et ce loup ne respirait pas aussi fort que ça.


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Opium
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Sam 13 Sep 2014 - 21:09


Bien que son immobilité le soulageait quelques peu, la respiration souleva et abaissait son corps meurtrie. Il faisait de son mieux pour ignorer cette douleur insoutenable, mais le silence qu’il affectionnait tant se retournait alors contre lui, l’empêchant de pensé à autre chose que cette douleur qui le lançait sans cesse. Alors, quand les oreilles pointèrent en direction du jeune loup gris qui venait d’apparaitre dans la clairière, il se mit à remercier le son que produisaient ses pattes sur la neige et les grincements quand ses griffes heurtaient des pierres.

Il fit halte en plein milieu de ce lieu et le dévisagea un long moment. Le tueur boiteux ne fit pas un geste, resta la tête posé contre la pierre à le regardé de son petit piédestal. Il le regardait d’un œil – l’autre caché par sa mèche – d’un air mauvais, qu’est-ce qui lui prenait à celui-ci ? L’idée qu’il le méprisé parce qu’il n’était plus capable de rien fit naitre un sentiment de colère envers ce jeune loup qui, bien que son visage lui fut familier, restait sans nom dans la tête de l’assassin. Il avait l’air de le méprisé, mais dans le même temps, il baissa la tête et se coucha.

Il avait une allure assez déplorable, à vrai dire, frêle, maigre et cet air de chien battue qui n’arrangeaient pas le tableau. Il devait bien être le jeune loup le plus pathétique de l’hiver, pas de quoi en être fier. Opium releva la tête, avec elle les muscles de son cou touchèrent ceux des épaules et accentua la douleur. Serrant fermement la gueule pour ne pas émettre ce cri de douleur qu’il se refusait sans cesse, il ne put empêcher son souffle de devenir plus fort et rapide en contrepartie. Sa bulle de silence explosa. Depuis qu’il avait été blessé par Oxymore, depuis qu’il trainait ce mal, il n’arrivait plus à faire durer son pouvoir aussi longtemps et aussi facilement qu’il le faisait avant la guerre. Il se maudit. Il soupira bruyamment, puis redirigea son attention et son regard sur le petit loup gris.

Etrangement, cette position couché, la tête ses pattes, son visage qu’il essayait de dissimuler derrière sa longue mèche et ce côté vulnérable qui le poussait à fuir ses semblable lui rappelait quelques chose. Pas ce petit louveteau pleurnichard qu’il avait croisé de nombreuses fois, mais un autre adolescent qu’il connaissait bien mieux. Il était triste de se rendre compte qu’en fait, ce jeune loup lui ressemblait quand il avait le même âge que lui. Un adolescent amaigris par un dur entrainement, délaissé de ses semblables, méprisé par son propre maitre. Sans famille, ni ami, livré à lui-même depuis son plus jeune âge. Une vieille louve en guise de nourrice, une bataille incessante contre le froid, la peur, la solitude et ce cœur qui se laissait doucement mourir en grandissant.

- Ça va, Naviel ? – Dit-il doucement et simplement, sans animosité, ni sentiment bienveillant.

Il avait fini par s’en souvenir finalement, du nom de ce petit louveteau qu’il avait surpris à faire des trous devant la tanière de sa reine. Qu’il avait grandi depuis, qu’il lui ressemblait tant à présent.
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Ven 3 Oct 2014 - 17:14


Tu étais Comme moi Jadis

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C
e loup avait l'air vraiment mal en point. Peut-être que finalement je devais partir... comme ça il souffrirait en silence, et je n'aurais pas à serrer les dents car je déteste ressentir la douleur des autres. Non ça n'est pas un pouvoir, juste de l'empathie. Quand quelqu'un respire difficilement il est évident qu'il souffre physiquement. Et la douleur, venant d'un de ses semblables, c'est très peu supportable, comme les cris d'un nouveau né en faite. Même pour moi qui est décidé d'abandonner complétement mon clan, je ne peux pas être insensible à cette douleur. Après un autre soupire, le loup noir fit mine de remarquer ma présence, et m'adressa un :

"Ca va, Naviel ?"

Je rêve, voilà qu'on m'adresse la parole maintenant. En plus, il connaissait mon prénom ! Peut-être que c'était un haut gradé, peut-être meme le sous-chef ! Si c'était le cas, il avait sans doute noté ma mauvaise conduite. Oups, j'crois que j'aurais du au moins le saluer en arrivant. Oh mon dieu, et si il découvre que j'ai l'intention de quitter le clan, est-ce qu'il va me blesser, me faire du mal, me chasser ? C'était ce qu'on faisait aux reclus, non ? Mmmhh... Au pire j'utiliserais mon pouvoir, je le gèlerais de mon oeil droit et en profiterais pour m'enfuir... Oui voilà, et puis de toute façon il le saurait bien un jours que je partais. Dans cette situation il vaut mieux être honnête.

-Bof...

Est-ce que ça l'intéresserait de savoir pourquoi ? Absolument pas, ça ne le concernait pas de toute manière. J'avais dit quoi déjà ? On joue sur l'honnêteté, on répond. Et il fallait bien que j'annonce à quelqu'un mon départ... J'essaierais de le dire sans aucun sentiment dans la voix, je ne craquerais pas, je serais fort, fort, puissant, voir insensible à tout ce que je m'apprête à débaler. Et on verra sa  réaction. De toute façon je ne risque rien, mon pouvoir sera là... enfin moi je ne connais pas le sien, si ça se trouve il contrôle la glace, et alors mon don serait complétement inefficace ! Oh et puis... j'en est marre, j'arrête de me défiler, si il me tue, qu'il le fasse, je veux partir, j'aime personne ici !

-Bof, ça va pas. J'en est marre, marre de la vie en clan. J'ai plus envie de vivre parmis les hivernaux, les autres ne m'acceptent pas alors pourquoi je devrais faire des efforts pour m'intégrer ? Je suis inutile, je ne métrise pas suffisamment bien mon pouvoir, et aucun mentor ne voudrait d'un danger comme moi ! Donc NON, Ca va pas, j'en peux PLUS de ce putain de clan !

Je m'était levé tout en gueulant ces derniers mots. Et puis que pouvait-il ? Me gronder, me blesser ? Pff, ça fait longtemps que ça ne m'atteins plus tout ça ! De plus, il était mal en point, ça se voyait comme la truffe au milieu de la figure ! J'EN EST MARRE DE ME CONTENIR MEEEERDE ! Un  petit mulot s'échappa d'une fissure en m'entendant hurler, il déguerpit comme un fou. Tout en me jetant un regard emplis de crainte. Grossiere erreur, il croisa l'oeil mortel et se transforma en petite statuette au corps froid, immobile. Sans doute morte. Merde, MERDE j'avais promis de ne jamais faire de mal volontairement ! Je reculais, écarquillant les yeux. C'était moi qui avait fait ça... j'avais tué un être vivant. Mes membres tremblaient, tout mon corps tremblaient. J'avais envie d'hurler.

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Ven 3 Oct 2014 - 19:09



- Bof …

Marmonna-t-il sans conviction. Dit-il dans sa barbe. Un air résolu, une mine dépitée. Comme si on lui avait refilé tous les malheurs du monde. Il  n’y avait aucun doute qu’au premier coup d’œil, ce petit être paraissait d’une faiblesse tel que même les plus jeunes louveteaux pourraient se moquer. Pourtant, quand ce petit bout de loup serra les dents et releva la tête, son œil vert s’emplissant de ce sentiment bien connu du loup noir, ce dernier ne put détourner son regard glacé de son visage. De ses  yeux. De ses lèvres. Ecoutant attentivement des paroles honnête et profonds, dont il songeait que personne n’avaient un jour souhaité écouté. Alors, pour toute les fois où cette petite partie de sa jeunesse à été oublier et mit à l’écart de la meute, Opium l’écouta avec la plus grande attention.

- Bof, ça va pas. J'en est marre, marre de la vie en clan. J'ai plus envie de vivre parmis les hivernaux, les autres ne m'acceptent pas alors pourquoi je devrais faire des efforts pour m'intégrer ? Je suis inutile, je ne maitrise pas suffisamment bien mon pouvoir, et aucun mentor ne voudrait d'un danger comme moi ! Donc NON, Ca va pas, j'en peux PLUS de ce putain de clan !

Bien que ce masque de glace, qu’il avait forgé pendant les longues années de son existence, ne quitta pas son visage, son cœur en revanche avait été profondément touché par les mots du jeune loup. Inutile. La pensé qu’il n’était plus seule à se sentir ainsi le réjouit d’un certain coté. D’un autre côté, cela signifiait que les mœurs n’avaient pas changé depuis qu’il avait été louveteau. Le plus maigre et le plus fragile était rejeter au lieu d’être aidé. Devenant le souffre-douleur des louveteaux plus âgé, le bouffon des plus jeunes.
Cependant, ce qui blessa le loup à la patte blanche n’était pas ce fait en particulier, mais c’était qu’aucun adulte digne de ce nom ne s’attardait sur un loup en détresse, un frère qui plus est. Que dirait Meneldil en entendant cela ? Affolé, apeuré d’entendre un enfant hurler sa peine, rager contre l’injustice, une pauvre souris s’enfuit à toute allure. Esquivant de justesse une racine, piétinant une racine, bondissant par-dessus un petit tas de neige pour finir par se transformer en un pauvre petit glaçon. Les oreilles du tueur eurent un léger sursaut, infime, à peine perceptible. Quittant la souris, morte de froid, il posa les yeux sur le jeune Naviel, dont l’assurance et la colère avait laissé place à la terreur, à la peine profonde devant le corps inerte d’un pauvre rongeur.

« Ainsi, c’est donc le pouvoir dont ses pauvres incapable craigne tant. » songea le tueur en se levant, puissant la force de surmonté la douleur dans tout son corps, arrachant les quelques étincelles d’énergie restante dans les parties les plus endormis. Il poussa un long soupire et ferma les yeux. Résolu. Rare était les moments où le tueur c’était permis de montré ses émotions. Rare était les loups qui avait été témoin de ses sourires et de ses jeux. Mais ses jeux, qui mettait à mal sa réputation de tueur de glace, ses jeux qu’ils partageaient avec ses quelques élues lui rappellait à quel point il avait été dure de vivre reclus parmi sa propre famille. Dure de n’avoir pour maitre qu’un tas de classe, cherchant à le noyer à la moindre faute. Mais aujourd’hui, face à ce petit morceau de vie qui disparaissait avec les larmes d’un jeune loup rejoignant la rivière, maintenant qu’il avait le choix et le pouvoir de faire quelques choses … Il le ferait.

Il eut toute la peine du monde à redescendre de son petit rocher. Les griffes grincèrent contre la pierre geler, les gémissements de douleur s’échappèrent de sa bouche sans qu’il puit faire quelques chose… Peu importe. Il botta, « pitoyable » pensa le tueur de lui-même, cependant, il continua à s’approcher de l’adolescent, sans peur, sans haine, juste avec un regard … doux ? Opium ne se rendait pas compte que dans ses yeux bleus, vivait cette petite flamme de compassion qu’un autre aurait crûs éteinte à jamais. Devant Naviel, il se força à lever la tête bien haute, se donnant un air noble. Et posément, il prononça ses mots.  

- Tu es misérable, faible, et tu resteras à cette place pour toujours, puis-ce que personne ne fait rien. Et pourtant… - Il fit une petite pause, pour qu’il intègre ce qu’il venait de lui dire, pour qu’il écoute avec encore plus t’attention ce qu’il allait lui révélé. – Et pourtant, malgré ta résignation, malgré cette certitude que rien ne changera, tu lèves encore la tête et cris à l’injustice, espérant que quelqu’un t’entende et qu’il t’aide à changer.Tu dis que tu es misérable, mais un autre à ta place n’aurais pas eu le courage de lever la tête pour exprimer ce qu’il ressent. Tu es seule et pourtant, tu continues à faire ton possible pour qu’on t’accepte, malgré tout tes défauts.  Alors, petit, sache que de tous ses bouffons qui rit de toi n’auront jamais le courage dont tu fais preuves, qu’ils fuiront à l’approche de la souffrance alors que toi tu seras te dresser et la contré mieux que quiconque. Alors Naviel, si aucun adulte de ce clan est assez censé pour remarquer cela, c’est que tu te trouves dans un clan bien misérable.

Il ne bougea pas. Planta son regard bleu dans les siens, peut-être allait-il finir comme cette souris ? Cependant, jamais cette idée ne l’effleura.

- Je t’attendrai demain à l’aurore. À l’abord de la foret de brume. Ton entrainement commence demain.
 
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Ven 14 Nov 2014 - 16:44


Tu étais Comme moi Jadis

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C
e loup d'ébène me fixait, immobile. Il ne réagissait pas, je me demandais bien pourquoi d'ailleurs. Est-ce qu'il se demandait quelle genre sanction je méritais pour vouloir devenir un déserteur et abandonner mes terres natales ? surtout après les derniers événements qui affaiblit le clan . De toute façon si ils avaient réellement besoin de moi ils l'auraient fait savoir, j'étais bien mieux à l'écart que dans leur pattes, et puis d'un coté meme si je pouvais je n'avais aucunement la volonté d'aider un clan qui n'avait jamais voulu de moi autrement que pour m'utiliser. Ou alors, peut-être était-il dégouter par ce pouvoir en moi, peut-être réfléchissait-il a un moyen de m'exterminer d'une façon discrète. Après tout.... ce loup pouvait etre un tueur, ceux qui tue toujours dans le dos, sans aucuns sentiments. Brrr ces loups m'avaient toujours effrayés. Je crois que ce serait un rang que je ne voudrais jamais obtenir, finalement si j'étais resté, autant que je devienne oméga.

"
Ainsi, c’est donc le pouvoir dont ses pauvres incapable craigne tant."


La voix rocailleuse du grand noir me sorti de mes reflexions. Que voulait-il dire ? Aucune idée.
Il se leva lentement, puis ferma les yeux en soupirant. Est-ce qu'il avait prit sa décision ? Me tuerait-il pour me punir de ma lacheté ? Ou est-ce qu'il me blesserait de façon à ce que je ne puisse plus me débrouiller seul et que je supplie le clan de me garder rien que pour préserver mon existence de façon encore plus misérable ?
Plus il s'approchait, plus j'avais du mal à le croire... Il boitillait et poussait des discrets gémissement sous la douleur. Serait-il capable de lever une patte sur moi ? Vraiment ça, je n'y mettrais pas ma griffe à couper.

Pourtant, malgré son allure pitoyable, il y avait quelque chose que j'admirais chez ce loup. Quelque chose que je n'avais jamais ressenti de toute ma vie... De la détermination. Sa façon de lever la tête malgré son handicape, on avait l'impression qu'il s'agissait d'un roi. Il prononça ces mots devant mes yeux grands ouverts.

- Tu es misérable, faible, et tu resteras à cette place pour toujours, puis-ce que personne ne fait rien. Et pourtant… - Il fit une légère pause, inspirant avant de reprendre  – Et pourtant, malgré ta résignation, malgré cette certitude que rien ne changera, tu lèves encore la tête et cris à l’injustice, espérant que quelqu’un t’entende et qu’il t’aide à changer.Tu dis que tu es misérable, mais un autre à ta place n’aurais pas eu le courage de lever la tête pour exprimer ce qu’il ressent. Tu es seule et pourtant, tu continues à faire ton possible pour qu’on t’accepte, malgré tout tes défauts.  Alors, petit, sache que de tous ses bouffons qui rit de toi n’auront jamais le courage dont tu fais preuves, qu’ils fuiront à l’approche de la souffrance alors que toi tu seras te dresser et la contré mieux que quiconque. Alors Naviel, si aucun adulte de ce clan est assez censé pour remarquer cela, c’est que tu te trouves dans un clan bien misérable.


Les mots me manquais. Rien, aucuns mots ne pouvaient exprimer ce que je ressentais à l'instant où il avait commencé sa première phrase. Comment est-ce que je me sentais ? Tout petit, faible, dénudé. Comme si on s'était incrusté dans ma tête pour mettre à nu toutes mes pensées. C'était... très déstabilisant. Tout était vrai. Tout ce qu'il avait dit était la pure vérité. Et... j'avais en moi un sentiment contradictoire. Autant de confusion comme du soulagement. J'avais peur, je me sentais faible, comme si on avait forcer mon intimité, briser le cadenas qui enfermait mes pensées et mon coeur, mais à la fois soulagé qu'enfin quelqu'un lise en moi. Quelqu'un qui sache qui j'étais.
Malgré tout, la seule chose qui sorti de ma bouche juste après qu'il est dit qu'il me retrouverait le lendemain à l'aurore. C'est un faible petit - Oui semblable au couinement d'un nouveau né.
Est-ce que j'irais ?
La question ne se pose même pas.



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Ven 14 Nov 2014 - 17:01

[HRP: Niaaaaaaah ! C'est trop chou comme réponse :'D
On peut clore le RP, vu qu'Opi' part et donne rendez-vous à Naviel un autre jour :).
Voilà, Naviel est officiellement l'apprentie d'Opium ! <3 ]
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