Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

 :: HORS-JEU :: Archives Hiver Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
La solitude est froide comme l'Hiver [PV : Yin]
Invité
Invité
avatar
Mar 2 Sep 2014 - 21:14

La solitude est froide comme l'Hiver

Le vent froid sonne à mes oreilles comme une douce symphonie...

Veilleuse ou non, tu devais, pour ton clan, surveiller les terres. Et c'était ce que tu faisais. En général, les autres étaient plusieurs, pour éviter que la solitude ne vienne les croquer. Mais toi, tu étais seule. Tu pouvais ainsi baisser ton masque sans risque de rencontrer les autres. Tu avais choisi le désert gelé, vaste, blanc et bleu, froid et pourtant, si agréable pour ton corps et ton esprit tourmenté. Alors, arrivée dans le désert, tu t'assis, loin de toute vie, levant tes oreilles. Le vent soufflait doucement, tu te sentais bien pour une fois. La solitude ne t'allait pas si mal. Tu inspiras longuement puis, comme dans un murmure, tu te mis à chanter doucement (musique ici). Tu chantais sur un ton triste et mélancolique. Au fur et à mesure que tu chantais, le ton de ta voix semblait devenir de plus en plus triste mais, néanmoins, fort. Tu levas les yeux vers le ciel, alors noir, parsemés d'étoiles. La Lune était un parfait croissant et semblait magnifique. Tu fermas les yeux, gardant uniquement ton museau vers l'astre de la Nuit. Comme pour t'accompagner, le vent soufflait, venant de derrière toi. Il emportait la poudreuse vers l'avant, rendant la scène encore plus belle. Tu t'arrêtas vers le milieu de la chanson, sentant une odeur. Tu essuyas tes larmes, tu remis ton masque psychologique et tu affichas un large sourire avant de te retourner, faisant semblant d'être heureuse. Tu regardas le loup qui portait l'odeur de ton clan, avant de sembler surprise, si bien que tu faillis abandonner ton sourire. Tu te repris en main et, semblant emplie de bonheur, tu parlas :

« Y... Yin ?! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas te balader seule la nuit, tu pourrais y faire de méchantes rencontres ou te perdre. Allez viens, je te raccompagnes au camp. »

Tu prias un instant pour qu'elle n'ai pas entendu ton chant de désespoir... Tu espérais tellement qu'elle n'ait pas compris le sens de tes mots, que tu avais prononcé dans une langue inconnue. Tu espérais tellement que tu avais, cette fois, perdu ton sourire. Ton regard, neutre, légèrement froid, restait posé sur la jeune femelle.


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 5 Sep 2014 - 19:40


La solitude est froide comme l'Hiver

Je sais contrôler les esprit, c'est très drôle



T
u t'étais baladée comme à ton habitude la nuit, car tu adorais observer la lune, et les étoiles, c'était tellement beau, et ça te rappelait les soirs où tu restais éveiller en compagnie de ta mère, blotti contre son ventre, tout en regardant le ciel et écoutant ses histoires, toutes magnifique, et triste de temps en temps...

Une douce mélodie venait à tes oreilles et tu étais curieuse de savoir qui chantait une aussi belle musique et tu allais donc voir, c'est alors que tu avais vu Venus, tu avais eux une petite larme en écoutant la chanson, qu'aussitôt, tu séchais d'un coup de patte dès qu'elle était près de toi.

C'est alors qu'une question venait tout gâcher, et la suite de ses paroles t'énervait un peu plus, tu détestais que l'on a de la pitié pour toi, car tu en avais en aucun cas besoin, et ta petite peluche qui se trouvait sur ton dos le savait.

- Je n'ai pas besoin de ta pitié, et de plus, tu n'es pas ma mère, je n'ai dans aucun cas besoin de toi pour quoique ce soit ! Alors maintenant, je te prie de plus recommencer, car j'en ai vraiment assez... Par contre, toi, j'ai entendu ta mélodie, elle est très jolie, bien que triste... Tu vas me dire la raison, sinon je ne bougerais pas !

Tu rigolais un peu, mais tu étais très sérieuse dans tes paroles, car tu sentais de la tristesse dans le cœur de la louve, et tu voulais vraiment savoir pourquoi, qu'elle te le dise, qu'elle s'exprime, ça l'aiderait peut-être...

- Après si tu ne veux pas en parler, c'est ton choix... Et puis désoler de mettre énerver contre toi, j'en ai juste assez que l'on me montre de la pitié... C'est déjà assez dur comme ça, alors j'ai besoin de personne pour me le rappeler, je n'ai besoin de personne pour m'aider, je veux juste montrer que je ne suis plus petite... Mais personne veut le comprendre. Tsss, tout le monde pense que je ne suis pas assez forte, et ça m'énerve !

Tu regardais un oiseau passer dans le ciel, tu allais montrer ce que tu savais faire un peu, comme ça elle au moins ne te montrera plus de pitiés.

Tu t'étais envolée et tu avais poursuivi le petit animal et puis tu l'avais tué, tu le ramenais devant la louve avant de lui dire ceci :
- Je peux voir tout ce qui est mort comme un pantin, temps que j'arrive à avoir ce que je veux attend... Regarde ...

Tu faisais un petit tas de neige en forme de serpent, puis tu faisais ce que tu avais appris avec le temps, et j'avais pris le petit esprit de l'oiseau pour le mettre dans le tas de neige et commencer à lui donner la forme que tu voulais... Tu faisais un serpent de neige, qui ne pouvait que t'obéir, mais il ne pouvait pas parler comme ta petite peluche, mais il pouvait se déplacer.

Tu le prenais dans tes pattes pour lui faire un câlin, puis tu disais doucement :
- Merci pour ton esprit...

Le petit serpent redevenait alors de la neige normale.

- Tu vois je suis capable de m'amuser avec les esprits, mais c'est très différent des âmes, car les esprits ne conservent pas de mémoire, c'est un peu comme un ''fantôme'', et pour que les esprits puissent être enlevés de quelqu'un, il faut que l'âme soit partie, c'est-à-dire, que la personne soit morte... Tu vois, je suis capable de m'amuser avec les esprits, mais c'est très différent des âmes, car les esprits ne conservent pas de mémoire, c'est un peu comme un ''fantôme'', et pour que les esprits puissent être enlevés de quelqu'un, il faut que l'âme soit partie, c'est-à-dire, que la personne soit morte... Ma peluche faite partie de ses esprits, mais je ne sais pas qu'où il vient, ni comment j'ai fait, mais je suis bien contente qu'elle soit à mes côtés... Je ne sais pas comment je fais aussi pour que les esprits m'obéissent et restent longtemps, mais je suis bien contente qu'il reste tout court...

Tu prenais ta petite peluche dans tes pattes pour lui faire un énorme câlin, oui, tu étais contente de l'avoir à tes côtés...
Codage © FieryAmaryllis

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 7 Sep 2014 - 14:09

La solitude est froide comme l'Hiver

... La douce symphonie de la mort, suivant de celle de la vie...

Comme tu le pensais, elle t'avais entendu. Mais, elle abandonna très vite sa question, visiblement, tu l'avais agacée. Tu était assez contente du résultat, qui te permettait de garder ce petit secret. Néanmoins, la démonstration des pouvoirs de Yin te firent soupirer... "Pitié"... Pfff, de la pitié ? Tu avais pitié de cette gamine ? Oh ça non. Bref, tu la laissas parler, avec ton légendaire air neutre, froid et indifférent. Tu n'avais plus envie de jouer. Yin était encore une louveteau... Pas une adulte, même si elle se comportait comme tel. Mais à quoi bon la raisonner ? Tu savais à quel point elle était bornée ! Tu te contentas de te consoler en affirmant dans ta tête que "Un jour, elle tomberas sur plus gros et plus féroce qu'elle, soit elle y passera, soit elle se calmera et comprendra que la vie n'est que torture et qu'elle ne tourne jamais dans ton sens". Tu fermas les yeux un instant, appréciant le silence, avant de parler à Yin :

« Yin... Même si tu penses être aussi forte pour qu'on te traite d'adulte, apprécie tes instants de petite louve. Tu as peut-être les capacités, d'après toi, pour être grande mais c'est le temps qui décide lorsque tu seras grande... Même si tu peux l'arrêter, il reprend toujours le dessus. Peut-être que tu veux être déjà adulte, mais plus tard, tu voudra rajeunir, espérer devenir plus petite pour éviter les problèmes des grands ou la vieillesse. Retiens ça. Bon... Puisque tu es ici, et que je suis ici... Autant en profiter. Tu veux faire quelque chose ? »

Attendant la réponse de la petite louve, tu commenças à manipuler le corps inerte de l'oiseau, l'amenant à toi. Il se posa sur ta patte avant gauche que tu venait de lever. Tu pressas doucement ton museau contre le corps froid de l'animal avant de souffler :

« Puisses-tu servir à la Lune. Ton corps n'est que l'enveloppe qui t'as permis de vivre, et c'est avec respect que je le rends à la Terre, comme le veut la Tradition. »

Tu souris un instant puis, déposant un baiser sur le corps de l'oiseau, tu creusas un trou dans la neige pour voir la terre. Ensuite, tu posas le corps sur cette même terre. Tu fermas les yeux, puis, doucement, le corps devint gris, puis de la poussière... C'était de la décomposition du carbone. Ainsi, il ne resta que des "cendres" qui s’infiltrèrent dans la terre en silence. Puis, la neige revint sur la terre. Une neige que tu avais crée avec ton pouvoir. La couche de neige était redevenu lisse comme si rien n'était arrivé.


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 21 Sep 2014 - 17:04


La solitude est froide comme l'Hiver

Je voudrais savoir qui tu es réellement, alors raconte moi, s'il te plait !



P
lus tu écoutais Vénus plus elle commençait à t'énerver, tu ne veux pas être adulte juste qu'on te respecte, qu'on arrête de faire comme si tu étais la plus malheureuse de tous les louveteaux ! Oui, tu as perdu ta famille, mais ce n'est pas pour cette raison que tu veux qu'à chaque fois qu'on te regarde, on voit de la pitié dans les yeux des gens.

La louve te demandait ce que tu voulais faire, tu n'en savais trop rien, donc tu te contentais de l'observer pour le moment. Elle parlait un moment de Lune, et d'autre truc, mais c'était surtout le mot Lune que tu avais retenu... Tu levais la tête, puis tu me rappelais d'une phrase que ta mère m'avait dite déjà plusieurs fois, tu l'as disait sans le vouloir à voix haute :
- Tu es là pour servir le Soleil, tout comme le Yang doit servir la Lune... Tu dois rester dans la lumière du jour...

Tu soupirais sans vraiment comprend la signification de ses mots, pourquoi tu devais servir le Soleil ? De toute façon, le soleil n'est pas vivant, c'est juste une boule de feu, alors comment le servir ? Tu n'en savais rien... Tu te tournais alors vers la louve.

- Tout à l'heure, tu me demandais ce qu'on pouvait faire, nan ? Alors raconte moi ton histoire, et partage moi tes connaissances...

Tu étais plus que sérieuse en disant ça, et tu espérais qu'elle n'allait pas te sortir une excuse pourrie ! Tu attendais donc sa réponse...

Codage © FieryAmaryllis

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 21 Sep 2014 - 18:30

La solitude est froide comme l'Hiver

... enchainé à un terrible destin ; celui de les voir mourir.

La jeune louve sembla articuler une phrase que tu entendis. D'après toi, ce n'était pas volontaire, alors, tu décidas d'oublier ce détail, ou du moins, de faire comme si de rien n'était. Mais dans ton esprit, tu commenças à repenser à certaines choses... Ainsi qu'à tes anciennes Divinités. Le Soleil... dit aussi Shal' Nuph' Kazë' dans ta langue. Père des divinités et compagnon de la Lune, Zak' Luph' Shaë'. Une histoire qui t'avais tant passionné auparavant. Mais qui, aujourd'hui, était rayé de ton esprit.
Yin répondit à ta question, demandant à connaître ton histoire. Tu te mis à sourire en baissant les yeux, avant de t'asseoir sur le sol enneigé, avant de commencer :

« Ce n'est pas quelque chose que je raconte, même aux loups les plus robustes et intelligents... »

Tu relevas les yeux, d'un air désolé, laissant le silence peser. Puis, soudain, tu rigolas, avec un léger sourire, avant de te justifier :

« Mais je veux bien faire une exception pour toi, Yin. Pour que tu vois que nous ne sommes pas si différentes, en dépit de notre âge. »

Tu souris une fois de plus avant de frotter amicalement la tête de Yin. Tu t'étiras avant de t'allonger, te laissant tomber doucement, au sol. Tu soupiras longuement avant de commencer ton long récit :

« Mon histoire commence... Très loin... Si loin que les brides de mes souvenirs se déchirent doucement. Je n'ai que peu de souvenir de ma tribu, des évènements marquant, à jamais incrusté dans mon âme et mon coeur, le déchirant pour espérer fuir... Ce dont je suis sûre, c'est que la souffrance, la tristesse, le désespoir et... la Mort. On l'appelait Laph' Shë', c'était une déesse... Une longue histoire, parlant de religion, peut être commencé à partir de ce point... Autour de divinités vaniteuses qui ne pensent qu'à leur profit et laissent des loups sans défense mourir, juste pour le plaisir de leurs yeux. Les seuls vrais dieux sont les Originaux... Mais c'est une autre histoire... Je te laisse le choix entre ces deux histoires : les Divnités et les Originaux ou mes souvenirs, dans la solitude, accompagné d'une mère et de sa folie ? »

Ton sourire avait disparut, ton regard était indifférent, tu étais sérieuse. Ainsi, tu avais brisé ton masque dès lors que tu avais entamé la discussion sur ton passé. Tu ne laissais pas la douleur paraître, tu ne laissais rien fuir de ton corps, de ton esprit. Tout était sous contrôle, tu ne ressentait rien.


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 24 Sep 2014 - 20:28


La solitude est froide comme l'Hiver

Un moment d'innocence, j'attendais ça depuis si longtemps...



L
a louve commençait par parler négativement, tu sentais qu'elle n'allait pas te raconter son histoire et sortir la fameuse excuse que tu connaissais si bien,tu en étais sur, jusque-là femelle blanche acceptait enfin de te compter son histoire, tu en étais contente, et quelque part ça balayait la sorte de colère que tu avais juste avant.

Venus te frottais la tête, ce qui n'était pas si désagréable pour une fois, puis allait s'allonger, elle avait alors commencé son récit, et je sentais quelque part que ça ne devait pas être facile pour elle. Toi, tu venais te coucher au niveau du ventre de la louve te roulant en boule comme tout louveteau normale, sur le moment, tu étais bien, ça te rappelai une époque pas si lointaine, qui était si douce, ou tu avais l'impression que tout était chaleur et amour, alors que ce n'est pas vraiment le cas.

Tu l'écoutais parler pendant quelque minute, puis elle te posait une question sur ce que tu voulais entendre pour la suite de son histoire, tu réfléchissais puis tu lui dis d'une voix remplie d'innocence, comme si tu n'étais qu'un simple loup qui écoutait des vielles histoire au sein de sa meute natal :
- Je voudrais savoir tes souvenirs, le reste, je pourrais le savoir bien plus tard...

Tu posais ta tête sur ta longue queue, Shyva qui c'était aussi couché, sa présence était réconfortante, et tu aimais beaucoup cette atmosphère de paix. En attendant la suite du récit de la louve, tu fermais les yeux, ainsi, tu pourrais l'apprécier à sa juste valeur.

Codage © FieryAmaryllis

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Sam 4 Oct 2014 - 21:51

La solitude est froide comme l'Hiver

Mon histoire commence au début de l'univers...

La jeune louve choisit son sujet, tu ne souris néanmoins pas. Tu posas ta tête sur tes pattes, regardant la jeune louve, allongée contre toi. Tu sentais une chaleur, une réjouissance que tu avais connu... Il y a bien des années. Alors, d'une voix claire et douce, tu commenças ton récit :

« Nul Saph'Roë {Se prononce "Noull Saff Roè"}... Au début, il n'y avait rien. Rien qui soit physique. tout ça remonte bien loin... J'étais perdue dans le vide, sans enveloppe charnelle, je voletais, à la recherche de matière. Puis me vint, tel Rok'Lash' Eph {Se prononce "Roque Lache élf"}, ma venue au monde. Ma mère, dont le nom m'est inconnu aujourd'hui, m'a élevé au sein de la tribu Kashka {Se prononce "Cach ca"}. J'avais trois soeurs et cinq frères. Je ne les connais que très peu. Je faisais parti de la seconde portée, avec une soeur et deux frères. Les autres venaient d'une portée née il y a quelques années plus tôt. Tous avaient les yeux verrons, de diverses couleurs. Même dans ma portée. Moi seule avait deux yeux d'un fushia intense. J'étais considérée comme une sorte de bénédiction par mes parents et un monstre, différente, par ma fraternité. Alors, un jour, ils sont venus nous chercher. Tous les louveteaux, tous les jeunes, tous ceux qui n'avaient pas atteint l'adolescence... Ma mère avait fui, emportant ma dernière soeur. Sur ses pas, mes deux grandes soeurs, et mes trois frères fuirent, chacun un petit dans la gueule, de la famille ou non. Je crus être abandonnée au milieu des flammes et du sang. Puis vint la femelle qui m'avait mise au monde, gueule vide, et qui m'emporta comme elle l'avait fait avec les autres. Notre course fut longue, nous entendions les grondements de rage du Démon... Il avait perdu quelques de ses futurs esclaves.... Ensuite, ma mère décida que l'heure était venu, par Nul' Koen' {Se prononce "Noull Co èn"}, de nous séparer. Ainsi, mes deux grandes soeurs partirent, emmenant l'un de mes petits frères. Un des grand frère parti en emportant la petite soeur. ENfin, les deux autres grands frères partirent avec le dernier petit frère. Et moi, je restais avec ma mère. »

Tu allais continuer de parler lorsque tu relevas la tête pour adresser un léger sourire à Yin. Puis, d'une voix un peu plus émotive, tu continuas :

« Les années passèrent tellement vite... J'allai même jusqu'à renier mes dieux et pourtant, je continue de ne jurer que par eux... Ma mère était atteint de folie, comme tous ceux aux yeux verrons chez nous. Un jour, elle tenta de ma tuer, par cette même folie. Mais elle reprit ses esprits bien assez vite. Elle tenta de vivre avec ce vice tapis au fond d'elle, ne dormant plus, de peur de me tuer pendant son sommeil et... Un jour... Elle céda sa place à un autre loup, qui m'emmena chez les hivernaux... C'était il y a bien longtemps... Par la suite, ma mère est morte, ne me laissant que ce médaillon pour souvenir et clé. »

D'un coup de museau, tu montras le médaillon lunaire vert et gris qui pendait autour de ton cou. De part sa longueur, il était déposé sur la neige, le rendant encore plus visible.



© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mar 21 Oct 2014 - 13:04


La solitude est froide comme l'hiver.

Je te raconte un peu de mon histoire, mais qu'un peu...



V
enus te racontait une bien triste histoire, mais certain mot t'était inconnue, surement des mots de sa langue natale, ou bien comme elle l'avait plus tard, ceux de ses dieux. Elle avait une voix remplie de douceurs sur le moment, et elle avait un sourire si triste quand tu y penses, elle te ressemblait sur un point, elle faisait tout pour ne pas montrer sa tristesse, même avec u lourd passer, même si le mien à côté n'était pas si important...

Elle terminait sa phrase, puis elle me montrait le médaillon, le souvenir de sa mère.

- Moi tout ce que j'ai en souvenir de mon ancienne vie, c'est ma peluche, Shyva. Elle m'a été offerte par mon père.

Un petit air de dégout, c'était afficher sur ta face, tu le détestais, mais en même temps s'il n'avait pas été là, tu n'aurais jamais pus avoir ta précieuse peluche qui compte tant pour toi, et qui t'avait suivit pendant si longtemps, et que tu ne voudrais jamais t'en séparer.

- Sans cette peluche, je serais sûrement perdue, c'est la chose la plus chère à mes yeux. Si quelqu'un venait à lui faire du mal, je ferais tout pour lui faire payer ça... Mais sinon, toi, tu as une bien triste histoire, ta famille, et tes amis ne te manquent pas ? Moi, je n'avais pas d'ami, ma mère est morte de maladie, et mon père m'a juste laissé tomber comme un déchet...

Tu ramenais tes pattes sous toi, et tu posais ta tête sur le sol glacée, tu étais fatiguée. Tu soupirais un moment, et tu ne lâchais plus du regard le collier de Vénus.

Codage © FieryAmaryllis

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mar 21 Oct 2014 - 14:28

La solitude est froide comme l'Hiver

... Et se terminera à ma mort, ou à celle de mon ennemi.

Yin t'avais écouté attentivement. Elle semblait intéressée par le médaillon familial que tu portais. Elle parla un peu d'elle puis te posa une question. Tu n'avais, toi on plus, jamais eu d'amis. Tu ne considérais que ta mère, qui était la seule a avoir toujours pris soin de toi. Tu baissas la tête un instant, posant une patte sur le médaillon, puis tu parlas :

« Jamais je n'ai eu d'amis ou connu de répit. Les Dieux ont voulu m'endurcir depuis que je suis née, retirant de mon existence les choses inutiles, se servant des autres pour me rendre plus forte. Je porte un symbole familial, qui me permet de garder une sorte de contact avec ma famille. Un rumeur raconte que lorsqu'une pierre se brise, une personne de ma famille meurt... Je ne sais pas si c'est parce que cette personne meurt que la pierre se brise, ou le contraire. Mais je ne veux pas risquer de vies pour le tester. »

Tu retiras ta patte du médaillon qui fut alors couvert de buée, tu laissas tes griffes frotter contre l'objet en retirant ta patte. Ce dernier ne fut pas abîmé, tu souris doucement en posant ton museau contre, avant de continuer :

« J'ai été chargée de garder ce médaillon, parce que je suis la seule saine d'esprit... J'étais supposée être le Changement de ma famille ... Peut-être même celui de ma tribu. Mais personne ne m'a jamais accueilli comme tel. Pas même mon père, qui, dit-on, s'est enfui peu après ma naissance, voyant... Je cite "La monstruosité" que j'étais. Il aurait même voulu tuer ma mère pour cet abomination que j'étais. Mais il a disparu. On ne l'a jamais revu... Mais, au fond de moi, je sais que ce loup vit avec l'un des groupes de mes soeurs et frères, qu'il les garde pour les élever... Les dresser... Pour tenter de m'arracher ce bijou de famille. J'ai le pouvoir le plus puissant de ma famille, ma mère me disait... Mais je ne connais pas le pouvoir des autres... »

Tu regardas Yin un instant, puis tu souris ; elle semblait réellement fatiguée. Tu hésitais à te resserrer contre elle pour qu'elle se blottisse contre toi, mais tu ne bougeas pas.


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 29 Oct 2014 - 21:25


La solitude est froide comme l'hiver

Je suis bien ici, je peux rester comme ça ?



T
u écoutais sans dire un mot la louve répondre à ta question, plus elle parlait, plus tu avais l'impression qu'elle te ressemblait d'une certaine manière, c'était très rassurant d'une certaine manière, mais en même temps inquiétant, ut ne savais pas comment définir ça. Il y avait peut-être tout simplement aucun mot pour définir cette ressemblance, et tu te prenais un peu plus d'affections pour la louve, ce qui était rare, d'habitude tu aimais être distante.Tu écoutais sans dire un mot la louve répondre à ta question, plus elle parlait, plus tu avais l'impression qu'elle te ressemblait d'une certaine manière, c'était très rassurant d'une certaine manière, mais en même temps inquiétant, ut ne savais pas comment définir ça. Il y avait peut être tout simplement aucun mot pour définir cette ressemblance, et tu te prenais un peu plus d'affection pour al louve, ce qui était rare, d'habitude tu aimais être distante.

Elle commençait à parler des pierres sur ses bracelets aux pattes, tu étais fascinée par ce qu'elle disait, mais en même temps, si ce qu'elle disait était vrai, ça veut dire qu'elle pouvait avoir pleins de vie entre les pattes. Comme elle le disait si bien, elle ne voulait pas le tester pour voir si ses hypothèses étaient vraies ou fausses.

Elle commençait alors à expliquer qu'elle était chargée de garder ce médaillon, car sa famille était victime de folie, que son propre père l'avait traité de monstre, parce qu'elle n'avait pas des yeux vairons, même Vénus avait été victime d'une injustice au niveau de son père. Son paternel avait disparu, la laissant seul avec sa mère et ses frères et sœurs, il était un loup qui dressait les autres, tu n'avais pas vraiment compris ça, mais sans aucune importance. Vénus me disait qu'elle avait le pouvoir le plus puissant de sa famille, mais qu'elle ne connaissait pas celui des autres...

La jeune louve blanche m'avait sourie, sur le moment, je me sentais lourde, le sommeille m'avait un peu gagné, mais pas au point de m'effondrer de fatigue. Tu avais vu que la louve avait hésité de te blottir contre elle, alors tu venais te coucher contre elle, te mettant le plus possible dans son doux poil chaud au niveau de son ventre. Cela te rappelait quand tu étais avec Tayla, ta protectrice que tu aimais tant, tu avais aussi une sorte de protectrice en hiver maintenant, sauf que tu ne savais pas que cela ne durerait pas très longtemps.

Tu enfouissais un peu plus ton museau dans le doux poil de la louve, tu avais comme une vielle sensation, tu ne savais pas quoi, mais c'était vieux et quelque chose de réconfortant. Tu commençais à t'endormir, le museau dans son pelage, tu touchais presque sa peau. Tu avais son odeur pleine les narines, c'était comme si tu étais devenue un vrai louveteau pendant quelque instant, avec une vie paisible, sans aucun souci.

Codage © FieryAmaryllis

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 29 Oct 2014 - 23:27

La solitude est froide comme l'Hiver

Et chaque jour, une nouvelle histoire commence.

Yin t'avais écouté jusqu'au bout, mais tu voyais bien qu'elle était fatiguée. Lorsqu'elle s’endormit, tu te levas en silence, doucement, pour ne pas la réveiller, et tu commenças à t'éloigner. Tu t'arrêtas quelques mètres plus loin, avant de revenir, te disant que tu ne pouvais pas la laisser là. Tu souris avant de la glisser doucement, avec difficulté, sur ton dos. Là, tu commenças donc à t'éloigner pour rentrer au camp de l'Hiver... Un camp que tu ne reverrais peut-être plus.

Tu soupiras en arrivant là-bas, déposas Yin dans un coin, où tu savais qu'elle avait l'habitude de dormir puis tu lui soufflas :

« Dors bien... Et ne te soucie plus de moi... Yin... »

Tu lui léchas le front avec un léger air triste, puis tu disparus de sa vue, pour continuer à réfléchir à tout ce qu'il s'était passé depuis ton arrivée au clan de l'Hiver...
HRP:


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Requiem
Nobody
Requiem
Espèce : Loup/louve
PUF * : Gloomi
Masculin
Messages : 677
Date d'inscription : 06/04/2014
Âge : 28
Ta localisation réelle : Sur un petit nuage ♥

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Jeu 30 Oct 2014 - 19:28

Go aux archives ! (: ♪
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: