Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Il est temps que m'en aille ...
Invité
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Lun 25 Aoû 2014 - 19:38



Les volatiles marins arpentaient les falaises, transportés par la légère brise marine. Ils jacassaient encore et encore, dansant sous le fils changeant du vent. Le canin beige était là, assit, fixant l'horizon bleu qui s'étendait au loin, loin de ces terres qui connaissaient la guerre. Les oreilles basses, il écoutait attentivement le fracas des vagues, poussées par le vent, contre les crocs rocheux qui se trouvaient sous lui, accrochés à la falaise où l'animal se trouvait. Son regard aux éclats bleutés et violacés glissa de cet horizon bleuté et lointain pour regarder les terres estivales qui venaient jusqu'aux Falaises de Sérégon et s'étendaient bien au-delà d'une limite qu'il aurait pu apercevoir. C'était le territoire qui l'accueillait. Il y avait rencontré une grande famille. Il l'aimait et pourtant, aujourd'hui, il désirait s'en aller, l'oublier et la laisser dans cette guerre qu'il jugeait ne plus être la sienne. Ses paupières s'abattirent sur ses yeux, le plongeant dans les ténèbres qu'elles créaient en le coupant de la vue. La brise caressait son pelage.

Après un moment, Lucian rouvrit les yeux, retrouvant la vision de ce territoire qu'il avait gardé pendant longtemps. Il était un vagabond et pour lui, rester au mauvais endroit n'était jamais bon. Il laissa glisser son regard sur la cicatrice, non recouverte par son épais pelage. cette dernière partait de l'épaule gauche et s'étendait jusqu'à sa cuisse. Elle n'était pas la seule, mais, elle était la plus impressionnante et la plus visible avec celle sur son museau. Il se souvenait du jour comme si c'était la veille. Aglaée au prise d'étrangers de l'Eté et lui, allant l'aider. Il savait qu'il les avait tué mais, comment ? Il l'ignorait, il ne se souvenait plus. Mais, les morts lui avaient laissé ces balafres en guise de souvenir et s'en doute, en guise punition. Qui plus ait, il l'avait tant de fois aidé, il lui avait chanté une berceuse pour qu'elle puisse s'endormir en paix, il avait tant pris soin d'elle et aujourd'hui, elle le lui rendait en ne lui faisant plus confiance et le haissant. Se levant doucement, le mâle s'approcha davantage du bord de la falaise. Posant son regard sur les lèches incessantes des vagues sur les rochers. Il était tenté de sauter et d'y laisser la vie, de plus que le vide semblait essayer de l'attirer à lui, par des maléfices inconnus. Fermant de nouveau les yeux, coupant court à cette envie, il se recula. Il ne pouvait sauter, il avait tant de choses à faire : il devait débarrasser ces terres d'un fléau qui grandirait sans doute lorsque le belliqueux Oxymore périrait. Son infâme soeur tenterait sans doute quelque chose afin de s'emparer du pouvoir. Du moins, c'était un pressentiment, après tout, combien de fois cette situation s'était-elle déjà produite ? De nombreuses fois mais l'heure n'était pas à la sinistre nostalgie que lui imposaient ces souvenirs.

Lucian posa son regard sur les terres estivales. Il devait les quitter. Il n'avait plus ça place parmi cette famille. Il s'était énervé contre Espoir et si il l'avait pu, il l'aurait tué juste parce qu'elle avait laissé des vagabonds s'échapper après qu'ils aient écouté une de leurs conversations. Risque était le mot qui convenait le plus à cette ancienne situation. De plus, il venait de se mettre à dos sa plus grande amie si ce n'est son premier amour. Aglaée le détestait ... Qu'avait-il donc fait pour mériter ça ? Il s'était énervé car elle batifolait avec un loup dénommé Requiem. Jalousie est source de malheur. S'énervant, il l'avait menacé et qui plus est, elle avait parlé de sa soeur ... Pauvre tueuse, elle ignorait bien des choses comme le fait qu'elle avait été manipulé. C'était un fait, Reron n'appartenait pas au canin beige mais à cet être calomnieux, mais, la peluche avait suivi cet être faiblard d'autrefois car, ils s'étaient liés d'amitié et liguer pour empêcher Walpurgis d'atteindre un pouvoir dépassant l'imaginable. Et enfin, le mâle n'était pas l'être le plus innocent. En effet, combien d'âmes avait-il envoyé à la Mort ? 202. Louveteaux, adultes et vieillards. Il avait tant tué et à chaque fois, c'était dans un excès de colère. La folie de sa famille persistait malgré les générations qui s'en étaient écoulées. Il était habité par elle et, sa mémoire prenait soin de tout effacer mais de lui laisser le simple souvenir qu'il avait tué. Il n'était qu'un fléau. Il se souvenait de temps de choses, du jour qu'il avait quitté sa tribu dans le désert, le jour où il était revenu et avait vu ses parents gisant aux pattes de leur meurtrier qu'il reconnaissait si bien. Il se souvenait de sa soeur qui hurlait en reniant les Dieux de leur tribu. Il se souvenait de temps de chose et la plus effrayante : lorsqu'il se faisait battre par les autres mâles ... Il se souvenait de la raison pour laquelle il ne se défendait pas. Il était là, glissant sur le sol, reflétant le soleil. Oui, il était là. Ce sang si rouge, si écarlate qui brillait comme un astre de la nuit aux cotés de la belle Lune. Il adorait voir ce liquide coulé, même si c'était le sien ! Douce folie qui guettait les individus de cette lignée maudite.

Levant la tête au ciel, le mâle était tenté d'une chose. Ou étaient les Dieux qui étaient censés le guider ? Ils n'étaient guère là. Existaient-ils réellement ? Ou était-ce que des foutaises ? Sa soeur aurait-elle raison concernant le fait qu'ils ne sont que des mythes, des spéculations ? Et puis, pourquoi permettaient-ils à sa lignée de continuer à survivre ? Surtout que Lucian venait d'une union incestueuse. Il n'aurait jamais du exister, ainsi que ses frères et soeurs ... Aucuns meurtres, aucune folie n'auraient perduré et pourtant, il voyait le jour comme les siens. Oui, Walpurgis était folle, oui Lucian n'était guère un loup innocent mais, ils n'étaient pas les seuls ... Chaque membre de la famille tuait encore et encore, enfin, Afanasiy devait être le plus gentil de tous ... Bref, les Dieux n'avaient pas fait leur travail et l'idée de leur inexistence commençait à germer dans l'esprit du croyant.

- Ne penses pas à n'importe quoi, Lucian. Tu l'as vu, lui reprocha Reron qui, sentait les variations de son humeur.

Instable, l'ancien vagabond se souvint de la première fois qu'il échappa à la mort. Il faisait noir et les ténèbres l'engloutissaient. Le froid mordait sa chair tandis que son rythme cardiaque faiblissait encore et encore ... Dans ces noirceurs, des pas résonnèrent et une silhouette canine s'approchait. Les ténèbres s'évaporaient comme des nuées d'insectes dérangés, à l'approche d'un grand mâle. Son pelage était d'un bleu indigo qui éclatait dans le noir. Un fin sourire s'affichait sur ses babines bleues et, dans un silence comme il régnait dans ce monde proche de celui des morts, il déploya ses immenses ailes d'un mouvement ample, dégageant grâce et puissante. Elles étaient d'un vert éclatant qui fit voler en éclats les ténèbres encore présentes. C'était la première fois qu'il avait rencontré le dieu chef Amenominakanushi ... Le jeune loup ne s'en souvenait que trop bien. Reron avait raison, il ne pouvait renier ces dieux.

Baissant la tête puis la relevant, Lucian se mouva enfin, quittant cette vue estivale. Ses pensées divaguaient mais, son choix était fait : il devait partir avant d'engendrer des problèmes. Il n'était qu'un porteur de fléau, et, il était recherché par une folle. Il devait protégé sa famille de coeur de cette dernière et de lui-même. Il se souvient de sa victoire contre elle aux côtés d'Eonora, ce puissant guérisseur. Ce jour avait été un jour de chance, Walpurgis avait perdu mais, il n'en serait surement pas la même chose pour la prochaine fois. Le mâle devait s'en aller. Il était préférable qu'il retrouve sa vie d'errance, loin des autres, loin des malheurs futurs qu'il pourrait l'en infliger de sa simple présence. Il reprit son chemin, allant dans les Territoires Inoccupés, reniant son appartenance estivale.
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